La crainte d’un accord de cessez-lefeu à Ghaza explique l’aveuglement de l’entité sioniste qui cherche à étendre son agression contre Ghaza en s’attaquant à la population déplacée dans le sud à Rafah. L es dirigeants sionistes poursuivent leurs crimes génocidaires, sourds à la décision de la Cour internationale de justice, comme ils ont toujours traité avec le plus grand mépris toutes les résolutions et chartes internationales, en s’appuyant sur le feu vert des Etats-Unis et de leurs alliés atlantistes pour perpétrer leurs massacres contre les femmes et les enfants à Ghaza. Hier, mardi, la Chine a appelé l’entité sioniste à arrêter « au plus vite » son opération militaire à Rafah, afin « d’empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore ». « La Chine suit de près l’évolution de la situation dans la région de Rafah, s’oppose et condamne les actions qui portent atteinte aux civils et violent le droit international », a indiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. De son côté, lors de sa participation hier à la 13e session du Forum international Valdaï à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné que les États-Unis poussaient tout le MoyenOrient vers le désastre. Parlant de la récente escalade au Moyen-Orient, Lavrov a déclaré : « Il est clair que nous devons trouver une issue à cette réalité catastrophique, et avec la catastrophe qui se produit, ce sont nos collègues américains qui poussent la Palestine, Israël et tout le Moyen-Orient dans la catastrophe ». Lavrov a souligné que les États-Unis et leurs alliés parient sur la garantie de leur hégémonie au MoyenOrient et cherchent à exclure la Russie de divers efforts internationaux visant à créer les conditions d’une paix et d’une stabilité durables. Quant à l’Etat de Palestine, il a appelé tous les pays et institutions internationales à « intervenir d’urgence » pour mettre fin au génocide commis par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, en particulier dans la ville de Rafah, a rapporté mardi l’agence de presse Wafa. L’Etat de Palestine a souligné que « les pays doivent intervenir d’urgence pour mettre fin à l’effusion de sang et respecter leurs obligations internationales, y compris les Conventions de Genève, et conformément aux mesures de précaution ordonnées par la Cour internationale de Justice (CIJ), notamment en imposant des sanctions » à l’occupant sioniste. Il a souligné que « la bande de Ghaza est aujourd’hui devenue un abattoir en raison des massacres généralisés et systématiques, et du déplacement forcé de plus d’un million et demi de Palestiniens ». Lundi, c’est le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui a exprimé son inquiétude face aux informations faisant état d’une éventuelle attaque de l’armée d’occupation sioniste contre la ville de Rafah. « Je suis profondément préoccupé par les informations concernant les bombardements et une éventuelle attaque terrestre des forces d’occupation sur Rafah », a-t-il écrit dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter). Une source de la résistance dans la bande de Ghaza a révélé à AlMayadeen, hier mardi, que l’occupation sioniste tente de vider l’accord de Paris de son contenu et cherche à obtenir un résultat en termes de dossier des prisonniers sans payer le prix exigé par la résistance. La source a déclaré que malgré la volonté de la résistance de faire aboutir les efforts des médiateurs, elle n’abandonnera pas ses revendications et ne donnera pas non plus à l’occupation sioniste une opportunité de réaliser des gains politiques après son échec sur le terrain. En fait, les dirigeants sionistes sont enragés devant leurs échecs évidents face à la résistance palestinienne qui inflige à leur armée de lourdes pertes en hommes et en matériel. Une source de la résistance palestinienne à Ghaza, citée par Al Mayadeen, a souligné que les pertes de l’occupation sioniste à Khan Younes sont bien plus importantes que ce qui est annoncé, et que les unités d’élite sur lesquelles elle s’appuie comme alternative à son « armée» régulière souffrent de problèmes logistiques et opérationnels majeurs.
M. R.
