Tous les produits, même de saison, sont touchés par une hausse inéxpliquée. Une situation qui ne laisse plus personne indifférent. En effet, les pères de familles sont nombreux à sillonner les étals des marchés, en quête de prix abordables. Devant la nécessité d’acheter des fruits et légumes, les pères de famille souffrent le martyre et se trouvent contraints de parcourir plusieurs marchés, pour pouvoir remplir leurs couffins sans dépenser de grandes sommes. Aux marchés des grandes daïras de la wilaya comme Berrouaghia, Beni Slimane, Ksar El Boukhari et Tablet, ce sont systématiquement les mêmes prix, qui sont affichés. Seulement, les produits de mauvaise qualité sont proposés évidemment à des prix moindres. «Heureusement qu’on peut se rabattre sur les produits de moindre qualité. Ce qui nous permet un tant soit peu de remplir le couffin», nous indique un père de famille rencontré à Beni Slimane. Un administrateur rencontré sur le même site dit «ne plus comprendre plus rien». «A ma connaissance, à cette époque de l’année, la tomate devient le fruit le moins cher. Or, depuis plus de deux semaines, son prix atteint les 25 DA le kilo. Je suis obligé donc, d’acheter de la tomate trop mûre et souvent pourrie», regrette cette personne. Ainsi, la pomme de terre est cédée à 35 DA/kg, la laitue à 45 DA, la tomate à 60 DA, les haricots verts à 140 DA. Quant aux fruits, les prix sont également élevés. La pomme de bonne qualité, par exemple, est cédée jusqu’à 240 DA le kilogramme. La banane oscille entre 160 et 190 DA. Le commerçant préfère s’approvisionner en petites quantités qu’il peut écouler dans la journée sans penser au stockage».Un commerçant n’omet pas de nous communiquer les prix de quelques légumes sur le marché de gros, comme l’oignon qui fait entre 15 et 25 DA le kg, alors qu’il est cédé à 35 DA au marché de détail. Zarouat Mohamed