La politique parallèle pratiquée par le pouvoir français, n’est plus un secret pour personne. D’ailleurs la duplicité semble faire partie de l’ADN du régime français actuel. Il suffit de remonter le temps pour découvrir comment le « grand écart » est pratiqué avec un art consommé par Emmanuel Macron. De l’inspecteur des finances, à l’Élysée, la trajectoire est édifiante.
Il n’est pas donné à tout le monde de passer du parti socialiste au capitalisme de la banque Rothschild & Cie parrainé par Jacques Attali pour se retrouver ensuite propulsé dans le cabinet du président Hollande dès son élection. En très peu de temps, il se voit confier par ce même président le portefeuille d’un super ministère qui gère l’économie, l’industrie et le numérique. Un tremplin qui servira à « l’élève » pour dépasser le « maître » et créer son propre parti. Aujourd’hui, François Hollande, semble avoir garder un mauvais souvenir du « coaching » qu’il a offert à Macron. À un journaliste qui lui demandait s’il considérait Macron comme le président des riches, Hollande eut cette réponse rageuse : « non ! c’est le président des supers riches ». Comme ce fut le cas du « crime contre l’humanité de la colonisation » qu’il a lancé en Algérie alors qu’il était candidat à la présidentielle et qu’il a transformé, aussitôt installé à l’Élysée, par un « crime contre les humains ». Suivi par ses petits gestes de reconnaissance « à la pièce » des assassinats de la France coloniale.
Ce comportement versatile lui a fait perdre la confiance de la majorité des Français. Sa cote de popularité est actuellement au plus bas (23%) selon le dernier sondage IPSOS. Sans nous appesantir sur son revirement sur la question du Sahara occidental, que tout le monde a suivi, c’est sa position déconcertante concernant le terrorisme que nous vous rapportons aujourd’hui. Non content d’accorder l’asile politique à des terroristes du MAK, une organisation blacklistée dans notre pays, le régime de Macron autorise même ces terroristes à mener leurs activités subversives contre l’Algérie à partir de l’hexagone. Hier, un meeting public du chef de cette bande de terroristes a été autorisé à Rouen. Hier et comme pour appuyer ce soutien, une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre Gabriel Attal – SG du parti (créé par Macron) « Renaissance » et Président du groupe du même parti qui a pris le nom de « ensemble pour la république » – enlaçant un terroriste du Mak en « lui promettant de se revoir pour des échanges» (sic). Voici le lien : https://youtu.be/02Nzd0PGOio?si=tfD2dmQL6sIPhbkR.
La réciprocité voudrait que l’on reçoive en Algérie les terroristes français en Syrie et d’avoir « des échanges » avec eux. D’ailleurs, le complot des services secrets français déjoué avec compétence par nos services de renseignements est confirmé par Attal. Un jeu dangereux pour la France qui devrait plutôt faire face aux menaces de « l’Himalaya » de problèmes et prendre de la sagesse de Dominique De Villepin.
Zouhir Mebarki