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Littérature pour enfant à Ouargla : Début de prise de conscience de l’intérêt à l’égard de l’enfance

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L’intérêt porté à la littérature pour enfant, axe nodal du Festival international culturel du livre, de la littérature et de la poésie (FICLPO) constitue un début de prise de conscience à l’égard de l’enfance et de l’imaginaire de l’enfant pour émanciper ses compétences, a estimé, lundi à Ouargla, le directeur du développement et de la valorisation des arts au ministère de la Culture.

Hakim Mouloud a expliqué, en ouverture de la troisième édition de ce festival, à la bibliothèque principale publique d’Ouargla, que l’importance accordée à l’imaginaire de l’enfant, à la faveur de l’organisation de pareilles manifestations dédiées aux questions de cette frange de la société, contribue indubitablement au développement de l’enfant et sa protection des maux sociaux. Le même responsable a mis en valeur cette manifestation traitant d’un aspect de ce genre littéraire, dans le monde arabe en général, et en Algérie en particulier, en vue de déterminer sa capacité de prendre en charge et de répondre aux besoins éducatifs et culturels de l’enfant dans le monde arabe. L’organisation de cet évènement culturel tend à instaurer des traditions culturelles qu’œuvrent l’État et le ministère de la Culture à asseoir et à accorder toute l’importance à la scène culturelle, en tant que support et espace idoines à même de permettre à la société d’agir et de se développer. Le commissaire du festival, Mokhtar Kermida, a, de son coté, souligné l’objectif de cet évènement qui focalise, lors de cette 3ème édition, sur l’ancrage d’une culture intelligente à partir de la lecture, son rôle dans l’immunisation de l’enfant à l’ère du développement des technologies de la communication et de la propagation des fléaux sociaux, dont les enlèvements d’enfants. Il a appelé, en outre, à arrêter des programmes spécifiques, l’ouverture des canaux disponibles afin de renforcer ce volet et de développer l’imaginaire de l’enfant et le préserver de l’oisiveté, source de délinquance. La première séance de cette rencontre a permis de débattre d’autres questions, à l’instar du thème avancé par le Dr. Ahmed Hamed Nouaïmi (Jordanie) qui a abordé la situation des institutions de la société civile activant dans le champ de l’enfance, leur mission dans la protection de cette catégorie sociale, en plus de la présentation, par le Dr. Djelaoudji de l’université de Bord Bou-Arreridj, d’exemples d’écritures de l’enfant dans les domaines du théâtre et du conte. Initié par la direction de la culture d’Ouargla, ce festival (5-8 décembre) se poursuivra par d’autres communications animées par des participants d’Algérie, Tunisie, Égypte, Mauritanie et de France, en plus de joutes poétiques dans les genres Populaire et Façih (classique). Un salon du livre, mis sur pied en marge de cette manifestation, avec la participation de 40 maisons d’édition, a drainé un large public venu s’enquérir et puiser des nouvelles éditions et ouvrages. Cette manifestation vise, à travers l’exposition des titres relevant de divers champs de la science et du savoir, l’encouragement de la lecture et la sensibilisation sur son impact dans la formation de la personnalité de l’enfant et de la société.

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