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LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE : L’APN entame la procédure contre Boudjemaâ Talaï

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La commission des Affaires juridiques et administratives de l’Assemblée populaire nationale (APN) a entamé, début de cette semaine, la procédure de levée de l’immunité parlementaire contre le député du parti FLN, et néanmoins ex-ministre des Transports, Boudjemaâ Talaï. La commission de l’APN a actionné la machine en réponse à une demande de levée de l’immunité parlementaire au député en question formulée par le ministère de la Justice. Une démarche qui permettra l’engagement des poursuites contre cet ancien ministre, dont le nom fait partie de la liste des douze ex-responsables de l’État, impliqués dans des affaires de corruption et qui ont été convoqués pour comparution devant la Cour suprême. Et puisque son nom est cité dans ce dossier impliquant les deux ex-Premiers ministres, Ouyahia et Sellal- mis sous mandat de dépôt- On peut supposer que, lui aussi, risque des poursuites pour des charges liées à «l’octroi d’indus avantages dans les marchés et contrats publics et la dilapidation de deniers publics.» Dans le même contexte, Amar Ghoul, ancien ministre, et sénateur dans le tiers présidentiel sous le règne de l’ex-Président Bouteflika, dont le nom est intimement lié au scandale de l’autoroute Est/Ouest, soit visé aussi par la même procédure. Puisque la justice a demandé mercredi passé, la levée de son immunité parlementaire au Conseil de la nation. Une procédure parlementaire préalable à toute poursuite judiciaire à l’encontre des membres du Parlement national sous ses deux chambres. Quant aux accusations contre Ghoul, en elles-mêmes, elles remonteraient à l’époque où il était ministre des Travaux publics. Dans le même contexte, faut-il rappeler que les deux sénateurs, Saïd Barkat et Djamel Oueld Abbès, sur lesquels pèsent des charges liées à la corruption, au moment où ils étaient à la tête du ministère de la Solidarité nationale, ont renoncé à leur immunité. Concernant la levée de l’immunité parlementaire, cette dernière est une procédure longue. Mais le parlementaire concerné peut, de sa propre volonté, renoncer à son immunité. Cette procédure permettrait au député ou sénateur de se mettre au service de la justice dans les plus brefs délais.
Sarah Oubraham

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