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Les Verts impuissants face aux gros bras de l’Afrique : Faudra-t-il tout refaire ?

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Après un très honorable Mondial-2014 au cours duquel la nouvelle génération de l’équipe nationale a enregistré une ascension fulgurante parvenant à se qualifier en huitièmes de finale pour la première fois dans l’histoire du football algérien, voilà que les Verts régressent d’une manière inquiétante. La preuve, ils n’arrivent plus à l’emporter face aux grandes équipes africaines.

Ce ne sont d’ailleurs pas les cartons infligés à des formations comme l’éthiopie, les Seychelles ou le Lesotho qui vont nous faire changer d’avis, sauf que certains ont refusé d’admettre qu’il s’agissait tout simplement de l’arbre qui cachait la forêt. Il n y a qu’à revenir au parcours des coéquipiers de Brahimi depuis le Mondial brésilien pour l’en vérifier. D’abord, lors des qualifications de la CAN-2015, l’équipe algérienne, versée dans un groupe à sa portée, a laissé des plumes face à la seule équipe de valeur dans sa poule, en l’occurrence le Mali. Lors de la phase finale, elle va tomber, au cours du premier tour face au Ghana, avant de quitter l’épreuve en quarts de finale contre la Côte d’Ivoire. Deux gros bras du continent auxquels les Algériens n’ont pas résisté.
Les éliminatoires de la CAN-2017 furent une simple formalité pour le ‘’Club Algérie’’. C’est en toute logique donc que la sélection nationale passe sans encombre au rendez-vous gabonais. Même le tour préliminaire du Mondial-2018 a été clément avec les Fennecs qui n’ont fait qu’une bouchée de la Tanzanie, malgré les pires difficultés qu’ils ont rencontrées lors du match aller à Dar Essalam.
Mais les choses sérieuses ont commencé dès le début de la phase de poules des qualifications du Mondial. Déjà, les choses se présentaient sous de mauvais auspices, après avoir hérité du groupe de la mort. Cela s’est vérifié d’entrée contre le Cameroun qui a obligé les Verts au partage des points à Blida même, soit la citadelle préférée de l’équipe nationale.
Et puis vint ce match en déplacement au Nigeria, un rendez-vous censé être celui du rachat. Mais au grand malheur des protégés de Leekens, ils ont laissé passer une aubaine pour au moins revenir avec un nul. Ce fut également la première défaite des Verts en dix matchs officiels. La dernière remonte aux quarts de finale de la CAN-2015 face à la Côte d’Ivoire, un autre gros bras du continent.
C’est à croire que c’est devenu très compliqué pour la sélection algérienne de venir à bout des grandes équipes continentales. Une raison supplémentaire de penser que désormais tout est à refaire.
Le capitaine d’équipe, Carl Medjani, l’a reconnu avec des termes à peines voilés. «On se rend compte que beaucoup de travail reste encore à faire. Quand on ne gagne pas face aux grosses équipes africaines, ça veut dire tout simplement qu’on n’est loin d’être les meilleurs», a lancé le défenseur de Leganes en conférence de presse d’après match.
Cela devra suffire pour que Mahrez et les autres remettent les pieds sur terre, avant deux mois, jour pour jour, de la CAN-2017, un rendez-vous que les Algériens vont aborder avec le devoir de se racheter de leur couacs en éliminatoires du Mondial.
Hakim S.

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