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LES TITULAIRES DU MAGISTÈRE ET DU DOCTORAT EN SIT-IN AUJOURD’HUI DEVANT LA FAC CENTRALE À ALGER : Pour un recrutement « immédiat et direct »

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Leurs diplômes d’études universitaires supérieures n’ont pas suffi à les protéger contre le chômage endémique. Les titulaires du magistère et du doctorat protesteront aujourd’hui devant la Fac centrale « Benyoucef-Benkhedda » – Université Alger 1 -, à l’appel de la Coordination nationale des titulaires et étudiants de doctorat et master (CNTEDM).

Ils réclament leur droit à un recrutement direct et s’offusquent des déclarations des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur sur la saturation des postes dans les universités pour justifier le recours aux enseignants vacataires. Les titulaires de magistères et dU doctorat décident de monter la pression sur le ministère de tutelle afin de répondre à leur principale revendication, en organisant le sit-in aujourd’hui à 11 heures. Dans un communiqué, la CNTEDM a souligné que ce rassemblement se déroulera de manière pacifique et dans le respect des mesures sanitaires, parce que les manifestations pacifiques sont un droit légalement garanti par la Constitution. à travers le même communiqué, la coordination a fait part de « sa surprise face aux déclarations du premier responsable du secteur, en affirmant que les universités nationales ne souffrent pas du manque de professeurs-chercheurs, mais plutôt d’une saturation, sans fournir de statistiques ou de preuves à ce sujet ou concernant les professeurs permanents et temporaires des institutions universitaires ».
Ils notent que « cela contredit les déclarations du représentant de l’Union des professeurs de l’enseignement supérieur, qui avait précédemment confirmé que les besoins de l’université en professeurs dépassaient 50 000 professeurs-chercheurs ». La CNTEDM a fait observer également la contradiction dans la poursuite du recrutement de professeurs vacataires, tandis que le premier responsable du secteur confirme la saturation des postes. En revanche, la CNTEDM a dénoncé les déclarations du directeur des affaires juridiques au ministère de l’Enseignement supérieur, qui considère le chômage des élites comme un chômage normal lié à la crise économique que traverse le pays. La coordination a désapprouvé ces déclarations qu’elle considère comme de la fuite en avant, en soulignant que l’élite est le centre névralgique de l’État. Les titulaires du magistère et du doctorat ont appelé ainsi le président de la République à intervenir pour leur « rendre droit et justice ».
Hamid Mecheri

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