Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a indiqué dans un communiqué, que le nombre de cas suspects hospitalisés dans le pays a «sensiblement diminué», depuis l’apparition de l’épidémie du choléra au début du mois passé.
En effet, la même source a expliqué que les malades hospitalisés à l’EHS Sidi-Chahmi d’Oran, et le cas enregistré à l’EPH d’Aïn-Taya, qui est transféré à l’EHS d’El-Kettar, sont des cas sporadiques ayant été contaminés par des porteurs sains, selon l’enquête épidémiologique. Le ministère a précisé également que l’ensemble des directeurs de la santé et de la population des wilayas ont été «instruits à l’effet d’investiguer immédiatement tous les cas suspects qui peuvent apparaitre du fait de la mobilité des populations et de renforcer le dépistage actif à la recherche de porteurs sains». Le dispositif de veille sanitaire mis en place par le ministère depuis la déclaration des premiers cas demeure « en vigueur et la mobilisation des équipes de santé reste à son plus haut niveau», a assuré la même source. Considérant le nombre croissant des cas d’intoxication alimentaire, le ministère rappelle le strict respect des règles d’hygiène pour prévenir l’apparition de ces toxi-infections alimentaires. Pour rappel, le ministère a annoncé, il y a quatre jours, que l’épidémie reste «circonscrite» au niveau de la wilaya de Blida, où le vibrion cholérique OGAWA a été identifié au niveau de l’Oued de Béni-Azza.. À cet effet, le ministère a assuré que «toutes les dispositions pour le traitement de l’oued ont été prises en commun avec les secteurs concernés afin d’éviter l’apparition d’autres cas».
Lilia Sahed