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LES FORCES D’OCCUPATION CONTINUENT À BOMBARDER GHAZA : Quatre massacres perpétrés en 24 heures

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Depuis plus d’un an, l’Afrique du Sud et d’autres nations, ainsi que l’ONU, son Assemblée générale et son Conseil de sécurité, surveillent la situation et tentent de mettre un terme à cette tragédie humanitaire. Pendant ce temps, les puissances occidentales, en particulier les États-Unis, continuent d’apporter leur soutien à Israël en affirmant son « droit de se défendre. »
Cela se traduit par un approvisionnement constant en armes, en munitions, en assistance militaire, ainsi qu’un soutien politique, diplomatique et médiatique. En conséquence, l’occupant israélien persiste à commettre des crimes horribles contre des milliers de civils à Ghaza, en Cisjordanie occupée, et, depuis près d’un mois, au Liban.
Au cours des dernières 24 heures, les forces d’occupation ont perpétré quatre massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, causant la mort de 55 personnes et blessant 329 autres. Des bombardements israéliens ont également frappé le camp de Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza, où plusieurs Palestiniens ont été tués, selon l’agence Wafa. De nombreux blessés ont été transportés au complexe médical Nasser après que la région de Bani Suhaila a été bombardée par l’aviation sioniste. Par ailleurs, un jeune Palestinien a succombé à ses blessures par balles à Jénine, selon des sources médicales. Des colons sionistes ont également effectué des incursions à Khirbet Samra, dans le nord de la vallée du Jourdain, terrorisant les Palestiniens et créant une atmosphère de peur dans cette région de la Palestine occupée. Depuis le 7 octobre 2023, le bilan des martyrs en Cisjordanie occupée a atteint 755, dont 165 enfants, ainsi que plus de 6 250 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé. Le nombre de martyrs à Ghaza s’élève à 42 344, dont une grande majorité de femmes et d’enfants, depuis le début de l’agression génocidaire israélienne le 7 octobre 2024. Les mêmes sources ont rapporté que 99 013 blessés ont été recensés depuis le début de cette guerre, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres.

L’UNICEF déplore : “ Il n’y a pas d’endroit sûr pour les enfants »
L’Organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a souligné l’urgence de mettre un terme à la violence qui touche les enfants dans la bande de Ghaza, en indiquant qu’il n’existe pas d’« endroit sûr » pour eux dans cette région. Cette déclaration a été faite sur son compte « X » ce mardi, en réaction aux bombardements effectués par les forces d’occupation sur des tentes abritant des personnes déplacées dans la cour de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah, au centre de la bande de Ghaza. L’organisation a également déclaré : « Nos écrans sont une fois de plus remplis d’images d’enfants tués et brûlés, ainsi que de familles tentant de fuir des tentes bombardées. » Elle a insisté sur la nécessité de « mettre fin à cette terrible violence » envers les enfants et a appelé la communauté internationale à agir pour un arrêt « immédiat » de la situation à Ghaza. Le génocide israélien, qui dure depuis un an dans la bande de Ghaza, a causé plus de 140 000 morts et blessés, ainsi que plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destructions massives et de famine ayant entraîné la mort de dizaines d’enfants et de personnes âgées. Malgré le fait qu’un an se soit écoulé depuis le début de l’opération d’extermination, les actions de résistance palestinienne continuent à Ghaza, ciblant les véhicules militaires et les soldats de l’occupant israélien. La résistance palestinienne a annoncé que leurs combattants avaient réussi à faire exploser une charge explosive de type « baril » contre une unité israélienne d’élite à l’est de la région de Al-Rayan, près de la ville de Rafah, dans le sud de Ghaza, causant des pertes humaines parmi les soldats israéliens. Elle a confirmé que ses combattants avaient attaqué un char israélien de type « Merkava » avec un missile RPG près de la mosquée Um al-Mu’minin Aïcha, dans le quartier de Al-Qassasib à Jabalia, au nord du territoire. Elle a également déclaré avoir visé avec des obus de mortier de calibre 60 les forces d’occupation et leurs véhicules positionnés à l’est du camp de Jabalia. Les Brigades de résistance ont également annoncé avoir tiré des obus de mortier sur des positions de l’occupant et de ses véhicules militaires situés à l’est du camp de Jabalia. Les Forces armées de résistance, ont rapporté avoir tendu une embuscade à un char israélien de type « Merkava » dans le quartier de Al-Salam, à l’est de Rafah. Elles ont fait exploser une charge explosive puissante dans le char, tiré un missile antichar et engagé le personnel avec des fusils automatiques et des projectiles antitanks, provoquant des dommages aux tanks et blessant ou tuant leur équipage. Ces forces ont souligné que leurs combattants, aux côtés d’autres résistants dans la province du nord de Ghaza, continuent de faire face avec vigueur aux forces d’occupation, notamment dans les secteurs de Jabalia et du camp de réfugiés, en ciblant leurs mouvements au nord de « Netsarim » pour entraver leurs voies d’approvisionnement.

Un officier israélien tué à Ashdod. Les factions palestiniennes saluent le « haut fait d’armes »
Des médias israéliens rapportent qu’un officier israélien a été tué et plusieurs policiers israéliens blessés lors d’une fusillade à Ashdod, tandis que les factions palestiniennes saluent l’attaque. Aujourd’hui, mardi, un officier israélien a été tué et d’autres blessés suite à deux incidents de tir survenus à Ashdod, dans le sud de la Palestine occupée. Selon les médias israéliens, la fusillade a commencé dans la zone de « Nir Galim » et le tireur s’est ensuite dirigé vers la zone de « Yavne Junction » sur la « route numéro 4 » à Ashdod. Le tireur a été abattu. D’après les informations israéliennes, la police israélienne a dépêché des renforts dans la zone de « Nir Galim », près de la ville d’Ashdod. La « Magen David Adom » (Étoile de David rouge) a reconnu dans un communiqué que cinq Israéliens avaient été blessés lors de l’incident, dont un officier qui a été tué. Il y a quelques jours, le rabbin Rafael Mordechai Fishhof, grièvement blessé lors d’une attaque au couteau qui a également touché cinq autres Israéliens, a été attaqué par le résistant palestinien Ahmed Jbarin (36 ans) à Hadera, au nord de Tel Aviv. Les Comités de résistance en Palestine ont déclaré : « Nous saluons l’opération de tir héroïque près du carrefour de ‘Yavne’ à l’est de la ville occupée d’Ashdod, qui est survenue en réponse aux crimes de l’entité sioniste. » Ils ont également appelé tous les libres de notre peuple à intensifier la résistance et la révolution, à mener des opérations héroïques et à briser les illusions de l’ennemi et ses paris infructueux, en représailles à l’impunité dont bénéficient les sangs palestinien et libanais.

25 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie occupée
Les forces de l’occupation ont arrêté 25 citoyens palestiniens dans plusieurs régions de la Cisjordanie occupée, selon la Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers. La Commission et le Club des Prisonniers ont indiqué que parmi les détenus se trouvait une jeune fille d’Elkhalil, et que l’occupation avait pris sa mère en otage pour faire pression sur elle. Les arrestations ont eu lieu dans les gouvernorats de Bethléem, Naplouse, Elkhalil, Qalqilya, Tulkarem, Ariha et ElQods occupée. En outre, les forces de l’occupation ont pris d’assaut la ville de Yatta, menant des interrogatoires sur place. Il est important de noter que le nombre total d’arrestations depuis le début de la guerre de génocide et de l’agression globale contre le peuple palestinien s’élève à plus de 11 300 citoyens en Cisjordanie, y compris ElQods occupée.

Un urgentiste français dénonce une « extermination » de la population palestinienne
De retour de Ghaza, où il a mené des missions humanitaires, le Dr Khaled Benboutrif, médecin urgentiste français, accuse l’entité sioniste d’orchestrer une « extermination » de la population palestinienne. Selon lui, « Ce n’est pas une guerre, c’est un massacre, une extermination. Les civils palestiniens ne se battent pas contre (l’entité sioniste), mais contre une coalition soutenue par l’Occident qui finance et arme » l’armée sioniste, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’agence de presse « Anadolu ». Urgentiste basé à Toulouse, le Dr Benboutrif s’est rendu à Ghaza à deux reprises en 2024 pour répondre à l’appel désespéré des populations civiles, victimes des massacres de l’armée d’occupation. Dans un entretien via Zoom, il a partagé des témoignages poignants sur l’horreur de la situation sur place, décrivant les conditions de vie déplorables et les difficultés d’apporter une aide humanitaire efficace. Grâce à une autorisation spéciale obtenue par l’ONG américaine Rahma, il a pu franchir le passage de Rafah, à la frontière entre l’Égypte et Ghaza. Dès son arrivée à l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de Ghaza, le Dr Benboutrif a été frappé par l’ampleur de la crise humanitaire. « L’hôpital accueillait 900 patients pour seulement 300 lits. De plus, entre 2 500 et 3 000 personnes déplacées occupaient les couloirs, les salles d’attente et même les abords de l’hôpital », a-t-il expliqué, soulignant une situation invivable. Il a également signalé une explosion d’épidémies en raison des conditions sanitaires catastrophiques, du manque d’eau potable et des infrastructures défaillantes. « Il y avait une grande flambée d’hépatite à cause de l’eau non traitée. Nous avons également observé des cas de gale et de Covid, en plus des nombreux blessés », a-t-il ajouté. Les maladies chroniques étaient également préoccupantes : « Nous avons vu des diabétiques mourir par manque de traitement, des cardiaques sans soins, et des cancéreux privés de chimiothérapie après la destruction du seul centre d’oncologie ».

Des enfants visés par des snipers
Le Dr Benboutrif a exprimé son indignation face à la situation des civils, qui sont les premières victimes de cette agression. « Nous avions de nombreux enfants et personnes âgées touchés par des tirs de snipers. C’étaient des tirs ciblés à la tête, pas des explosions ni des bombardements. Nous avons vu des enfants atteints au front ou à la tempe », a-t-il déclaré. Selon lui, 30 % des patients soignés étaient des enfants, avec un nombre équivalent de femmes et de personnes âgées. En outre, les hôpitaux eux-mêmes sont devenus des cibles. « J’ai travaillé dans trois hôpitaux : l’hôpital européen, l’hôpital Shuhada al-Aqsa et l’hôpital Kamal-Adwane. Tous ont été bombardés à plusieurs reprises », a-t-il expliqué. Le 10 octobre, le personnel de l’hôpital Kamal-Adwane a reçu l’ordre d’évacuer sous la menace de bombardement, le directeur ayant été personnellement menacé.
Alors que l’évacuation était en cours, l’équipe médicale a été prise sous les tirs d’un bombardement, les obligeant à retourner à l’hôpital. « C’est une situation invivable. Les hôpitaux sont pleins, les patients sont gravement blessés, et pourtant on nous oblige à partir sous la menace de la destruction », a-t-il dénoncé. Face à l’ampleur de la catastrophe, le Dr Benboutrif appelle à une action immédiate de la communauté internationale. « Nous avons lancé une initiative pour l’ouverture d’un corridor humanitaire à l’ouest, à la frontière égyptienne. Mais jusqu’à présent, il y a eu très peu de réponses », a-t-il regretté. Il estime que l’inaction des puissances occidentales face à cette situation est inacceptable et que leur soutien à l’entité sioniste prolonge les massacres et perpétue l’occupation. « Les Palestiniens subissent des déplacements forcés, sont privés de tout, et le monde regarde en silence. Cela doit cesser », a-t-il conclu avec force, appelant une nouvelle fois à une action internationale pour mettre fin à cette « guerre d’occupation contre des civils ». Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé également que 11 406 étudiants ont été martyrisés et 18 556 blessés depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre, tant à Ghaza qu’en Cisjordanie. Dans un communiqué, le ministère a précisé qu’à Ghaza, le nombre d’étudiants martyrisés a atteint plus de 11 292, avec 17 965 blessés, tandis qu’en Cisjordanie, 114 étudiants ont été tués et 591 blessés, en plus de 439 arrêtés. Le ministère a également signalé que 550 enseignants et administrateurs ont été martyrisés, et 3 717 blessés dans les deux régions, avec plus de 145 arrêtés en Cisjordanie. Par ailleurs, 362 établissements scolaires, universités et bâtiments universitaires ont été bombardés et vandalisés à Ghaza, entraînant de graves dommages à 124 d’entre eux, dont 62 complètement détruits. En Cisjordanie, 84 écoles et 7 universités ont été prises d’assaut et vandalisées, et 133 écoles publiques ont été utilisées comme centres d’hébergement à Ghaza.
M. Seghilani

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