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LES CONSEILS D’AFFAIRES COMME OUTIL DE DYNAMISATION : Coup de fouet pour notre diplomatie économique

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À la veille de la 55e Foire internationale d’Alger (FIA), qui ouvre ses portes du 24 au 29 juin courant, au palais des Expositions, Pins-Maritimes – Alger, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations et le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger ont organisé, à l’Hôtel El Aurassi, un séminaire sur « le rôle des conseils d’affaires dans la dynamisation de la diplomatie économique ».
À cette occasion, et dans son allocution, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a souligné que la redynamisation du commerce extérieur ne permettra pas d’atteindre les objectifs fixés sans l’implication de l’appareil diplomatique, avec ses compétences nationales et ses représentations réparties à travers le monde. Zitouni a déclaré que l’activation du rôle des conseils d’affaires est devenue une nécessité absolue, «car la puissance des pays se mesure désormais à la force de leurs économies ». Le ministre a souligné le mérite « des réformes économiques profondes engagées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui ont permis à notre pays de connaître en quatre ans et demi un essor économique sans précédent dans son histoire, des résultats positifs et tangibles, transformant l’Algérie d’un pays importateur de tous ses besoins à un pays qui produit et exporte de nombreux biens ». Par la même occasion, le ministre a rappelé que : «Toutes ces réformes n’étaient pas seulement des politiques et des procédures futiles, mais plutôt une traduction de l’engagement du Président de la République à construire une économie forte et durable, capable de répondre aux besoins de la nation et des citoyens et de réaliser leurs aspirations ». Dans son discours, le ministre a souligné le rôle du monde des affaires, en disant que « les expériences des pays développés ont prouvé que les conseils d’entreprises jouent un rôle pionnier dans le renforcement des relations économiques entre eux, car ils constituent un mécanisme sur lequel les gouvernements s’appuient pour s’adapter aux changements économiques, en surveillant et en analysant les tendances commerciales au profit des entreprises ». À cette fin, ajoute le ministre, «le rôle des conseils d’affaires ne doit pas seulement se limiter à promouvoir les échanges commerciaux, mais doit au contraire aller au-delà et tisser un réseau des partenariats stratégiques prometteurs ». Il a ajouté que «Notre évaluation objective de l’activité de 42 conseils d’affaires actifs nous a fait comprendre la nécessité de revoir le travail de ces conseils». Il a également été décidé, lors de ce forum d’organiser des ateliers pour élaborer des visions futures et des objectifs stratégiques, tout en identifiant les mécanismes nécessaires pour surmonter les obstacles qui entravent le rôle diplomatique de ces entités économiques et renforcer leur influence sur la scène internationale, a ajouté le ministre.

Une plateforme numérique pour l’investissement
Dans le même contexte, Zitouni a annoncé le lancement, par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), d’une plateforme numérique interactive, avec pour mission de faciliter les échanges entre les investisseurs algériens et étrangers dans le cadre des conseils d’affaires. La plateforme, officiellement mise en service hier, via le lien https://invest.gov.dz, regroupe tous les détails pour faciliter la communication et l’établissement de liens entre les hommes d’affaires algériens et étrangers, en plus de permettre aux personnes intéressées d’ouvrir des comptes afin d’obtenir toutes les informations sur ces conseils pour les rejoindre.

Renaissance économique
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé à la même occasion que l’Algérie connaît une véritable renaissance économique avec des buts et des objectifs clairs. Attaf a déclaré que «cette renaissance vient comme un écho aux réformes initiées par le Président Tebboune ». Le ministre a expliqué également que l’approche du Président de la République «a mis à jour les potentialités minières, agricoles et industrielles de notre pays et a ouvert grande la porte aux opportunités d’échanges commerciaux et d’investissement avec tous les pays frères, amis et partenaires». Il a ajouté que «l’économie nationale a repris sa position parmi les trois économies les plus fortes du continent africain». De son côté, le président du Conseil du renouveau économique algérien, Kamel Moula, a souligné le rôle des conseils d’affaires actifs tout au long de l’année, mettant l’accent sur la nécessité que leur activité soit cohérente avec les objectifs fixés par l’Algérie, notamment en matière d’attraction des investissements étrangers et de développement des exportations hors hydrocarbures. Le chef du CREA a ainsi cité l’expérience de cette organisation patronale comme exemple, notamment à travers l’activation du conseil d’affaires algéro-français, ainsi que du conseil d’affaires algéro-sud-coréen, à travers l’élaboration d’une feuille de route annuelle impliquant plusieurs secteurs d’activité.
Sarah O.

ASSOCIATIONS DES CONSOMMATEURS
Un nouveau cadre juridique élaboré
Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a annoncé une révision du cadre juridique pour les associations de consommateurs. Tayeb Zitouni évoque l’objectif de l’amélioration des services à travers la révision de la loi 03-09 portant sur la protection des consommateurs et la répression de la fraude. Le ministre du commerce reconnaît une confusion dans les concepts et les prérogatives au vu du nombre important d’associations activant dans le secteur du commerce dans le registre de la protection des consommateurs.
S. O.

Ils ont dit …
Ahmed Attaf : « Notre pays vit en pleine renaissance économique grâce aux réformes du Président de la République. La nouvelle approche adoptée a redonné à notre économie le statut qui lui sied en la positionnant à la troisième place en Afrique ».
Tayeb Zitouni : « En l’espace de quatre ans et demi, notre économie a réalisé des résultats positifs qui ont permis à l’Algérie de passer de pays importateur de tous ses besoins à la position de producteur et d’exportateur de plusieurs marchandises ».

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