Les chaînes de télévision et de radio publiques, ainsi que le fil de l’Agence nationale Algérie Presse Services (APS) seront diffusées sur le satellite algérien de télécommunication ALCOMSAT-1, à partir de demain jeudi 1er novembre 2018, a annoncé mercredi l’Etablissement public de télédiffusion d’Algérie (TDA). Ce satellite, positionné sur la position orbitale 24,8 Ouest, a une couverture qui s’étend sur tout le territoire national ainsi que sur la zone du Grand Maghreb et du Sahel, précise la même source, soulignant que deux bouquets seront disponibles sur ce satellite. Le premier bouquet en format SD (Définition standard) est composé de cinq (05) programmes TV, à savoir Programme national (crypté), Canal Algérie, TVA3, TV4, et TV5 ainsi que 57 services radios (48 Radios régionales, les chaînes 1, 2 et 3, Radio Décrochage, Radio Décrochage 2, Radio Algérie Internationale , Radio Sahel, Jil FM et Radio multi chaînes) ainsi que le fil APS, ajoute la même source. Pour ce qui est des paramètres techniques, la fréquence de réception est 12240 MHz, avec polarisation horizontale et modulation DVB-S QPSK, FEC 2/3, alors que le débit symbole est 30 Mbauds. Le deuxième bouquet est composé des cinq (05) programmes TV, à savoir Programme national (crypté), Canal Algérie, TVA3, TV4 et TV5) en format Haute Définition (HD) de haute qualité télévisuelle pour les cinq chaînes publiques de l’EPTV, selon le communiqué de TDA , précisant qu’il s’agit d’»une première dans le paysage audiovisuel algérien». S’agissant des paramètres techniques de ce bouquet, la fréquence de réception est 12160 Mhz, polarisation horizontale, modulation DVB-S2 8PSK, FEC 2/3 alors que le débit symbole est 30 Mbauds.
Facebook supprime les comptes et pages liés à un groupe d’extrême droite
Le réseau social Facebook a annoncé mercredi qu’il supprimait les comptes et pages liés au groupuscule d’extrême droite «The Proud Boys», impliqué dans de violents incidents avec des militants antiracistes mi-octobre à New York. «Nous sommes en train de supprimer +The Proud Boys+ et (leur fondateur) Gavin McInnes des (plateformes) Facebook et Instagram, conformément à nos règles contre les organisations et personnalités prônant la haine», a écrit un porte parole du réseau social dans un courriel. Le 12 octobre, des heurts avaient éclaté en plein Manhattan entre des membres de ce groupe de suprémacistes blancs, qui sortaient des locaux du Metropolitan Republican Club –émanation du parti républicain– et des militants antiracistes. En août dernier, Twitter avait déjà suspendu les comptes des «Proud Boys» et de Gavin McInnes, à quelques heures d’un rassemblement organisé par le réseau d’extrême droite «Unite the Right» à Washington.
L’Institut du monde arabe bénéficie d’une donation de 1300 œuvres d’arts
L’Institut du monde arabe (IMA) vient de bénéficier d’une donation de 1300 ouevres d’art moderne et contemporain de 94 artistes arabes, a annoncé vendredi cette institution culturelle parisienne du monde arabe. Cette collection «exceptionnelle», appartenant au galeriste et collectionneur Claude Lemand et son épouse France, est assortie d’un fonds de dotation, le «Fonds Claude & France Lemand et IMA», dont le but, a-t-on indiqué, est de «poursuivre les acquisitions, organiser des expositions, étudier les oeuvres, publier des catalogues, enseigner et diffuser». Cette donation, aussi riche que diverse de la peinture arabe moderne et contemporaine, de l’Irak à l’Algérie, vient s’ajouter aux 500 que possédait déjà l’IMA. Avec cette donation, dont le contrat a été signé le 24 octobre dernier, l’IMA s’enrichit d’un fonds «unique» d’oeuvres contemporaines d’artistes d’origine arabe. Ce qui a poussé ses responsables à penser à un réaménagement des espaces de l’institut afin de l’ériger, dans deux ans, en un «musée des arts du monde arabe», avec un focus particulier sur les arts à partir de la deuxième moitié du XXe siècle. Ils ont indiqué qu’une campagne de levée de fonds a déjà été engagée. La collection Lamand regroupe 94 artistes sur trois générations, dont 68 du monde arabe, a-t-on précisé. Elle est composée de 366 peintures, 239 aquarelles et gouaches, 151 dessins, 41 sculptures, 314 estampes. Parmi ce fonds figurent des úuvres d’artistes connus comme les Algériens Abdelkader Guermaz, un peintre non figuratif, et Abdallah Benanteur, installé en France en 1953. Les d’eux artistes sont considérés parmi les «fondateurs» de la peinture algérienne moderne. L’IMA a affirmé que la donation s’animera au fil d’expositions régulières au musée d’oeuvres choisies et les oeuvres pourront également sortir de l’Institut, notamment à l’occasion de prêts. Trois expositions sont prévues à cet effet. Il s’agit de «Le Monde arabe vu par ses artistes», une sélection d’oeuvres de 23 artistes de la donation qui s’étalera jusqu’au 10 mars 2019.
Clôture des olympiades des scouts au profit des fillettes «zaharates»
Les olympiades des scouts au profit des fillettes «zaharates» qui excellent dans différents domaines scientifique, intellectuel, sportif, littéraire et artistique, ont été clôturées vendredi soir à Alger avec la participation de près de 200 filles représentant 38 wilayas du pays.
Le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Mohamed Bouallag, a indiqué que ces olympiades de quatre jours ont été organisées pour la première fois, sur le double plan national et mondial, par des scouts, soulignant l’importance de leur organisation qui coïncide avec la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération par souci de préserver la mémoire de la nation.
Bouallag a ajouté que cette manifestation a connu la participation de fillettes talentueuses âgées de 6 à 11 ans, sélectionnées dans différentes régions du pays pour leur créativité dans les domaines artistique, sportif, scientifique, intellectuel et travaux manuels. À la fin de la manifestation, des attestations et des cadeaux symboliques ont été discernés aux lauréates.
Une nouvelle espèce de dinosaure découverte en Argentine
Des paléontologues espagnols et argentins ont découvert les restes d’une nouvelle espèce de dinosaure ayant vécu voici 110 millions d’années en Argentine, près de la Cordillère des Andes. Baptisé Lavocatisaurus agrioensis, cet herbivore de 12 mètres de long vivait dans une zone désertique, dans ce qui est aujourd’hui la province de Neuquén, réputée pour ses sites paléontologiques et ses gisements pétroliers. «Nous avons trouvé la plupart des os du crâne, une grande quantité de dents, ce qui nous a permis d’effectuer une reconstitution très complète», se félicite José Luis Carballido, chercheur du Musée Egidio Feruglio, situé à Trelew, en Patagonie. D’autres ossements, provenant du cou, de la queue et du dos, ont également été découverts. Près de ce Lavocatisaurus agrioensis adulte, les scientifiques ont mis à nu les os de deux spécimens plus jeunes, de 6 à 7 mètres de long. D’après ces experts, ils se déplaçaient en groupe et ont été tués au même moment.
Chiffre du jour : 180
Dix nouveaux décès ont été signalés en quatre jours dans la dixième épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo, portant à 180 le nombre de morts depuis le 1er août, a indiqué le ministère congolais de la Santé. Au total, 285 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans l’est du pays, dont 250 confirmés et 35 probables depuis le 1 août, faisant 180 décès, fait ressortir un bulletin du ministère. Ces décès ont été enregistrés dans les villes de Beni et Butembo et font partie de la «deuxième vague» d’une épidémie qui persiste à cause notamment des résistances communautaires aux équipes de la riposte. Par ailleurs, les autorités indiquent que le comité de surveillance de l’épidémie a mis en place une nouvelle stratégie de recherche active des cas confirmés de maladie à virus Ebola dans les formations sanitaires publiques et privées afin de pallier la problématique de transfert en retard des cas suspects vers le centre de traitement d’Ebola. Le ministère de la Santé se dit en mesure de maîtriser cette dixième épidémie d’Ebola d’ici à fin novembre, soit avant les élections présidentielles prévues en décembre. La première épidémie d’Ebola avait été signalée à Yambuku, dans le nord-est de la RDC, en 1976 et avait totalisé 318 cas recensés et 224 décès.