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Léonard de Vinci : Une comédie musicale autour de l’histoire de Salvator Mundi

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Le Salvator Mundi, œuvre attribuée à Léonard de Vinci et tableau le plus cher du monde depuis sa vente en 2017 chez Christie’s, fera bientôt l’objet d’une comédie musicale. La compagnie américaine Caiola Productions, à qui l’on doit les spectacles Dear Evan Hansen et Tina ― une création dédiée à la chanteuse Tina Turner ―, espère pouvoir présenter cette nouvelle création au public new-yorkais en 2022, selon The Art Newspaper .
Salvator Mundi! The Musical alliera «le reportage historique de Hamilton et le fantasme et l’émerveillement du ticket d’or de Willy Wonka», explique la compagnie. Caiola Productions fait ici allusion à Alexander Hamilton : An American Musical, une comédie musicale portant sur la vie du Père fondateur des États-Unis Alexander Hamilton ; et à l’univers magique de Charlie et la Chocolaterie. Le spectacle Salvator Mundi! The Musical racontera comment un portrait de Jésus, peint sur un panneau de bois effrité et griffé a été vendu à 1100 dollars en 2005 avant que l’on découvre qu’il s’agit d’une œuvre de Léonard de Vinci et qu’elle s’intitule Salvator Mundi. Ce tableau est alors vendu 450,3 millions de dollars en 2017 chez Christie’s à un prince arabe. Tel est le destin du célèbre tableau qui s’est volatilisé pendant 500 ans, sans qu’on sache chez qui il était et qui sont les propriétaires précédants. Depuis l’apparition de Salvator Mundi lors d’une exposition consacrée en 2011 à Léonard de Vinci à la National Gallery de Londres, et sa vente en 2017 chez Christie’s à New York, un épais mystère entoure l’œuvre. Ses origines ont maintes fois été débattues, et plusieurs experts doutent encore de son attribution au génie florentin. Ceci pour les faits historiques. Quant à la comédie, c’est une autre affaire.
Alors comment vérifier les faits et rendre compte de l’histoire si complexe de ce tableau ? La compagnie Caiola Productions annonce d’emblée que l’exactitude historique ne sera pas sa priorité, car une comédie n’est pas une thèse d’histoire. «Certes, l’intrigue est basée sur une histoire vraie, mais le spectacle prendra une portée plus profonde, plus métaphorique. Comme dans de nombreuses productions théâtrales, nous prendrons quelques libertés artistiques afin de créer une expérience amusante et éclairante». . Va-t-on dire qui est son acquéreur dans la comédie ? C’est celui qui aspire à devenir le futur roi d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane…
Ali El Hadj Tahar

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