La guerre sioniste contre la bande de Ghaza s’est poursuivie avec une brutalité inouïe depuis les premières heures de ce lundi.
Plus de vingt Palestiniens ont été tués par les frappes aériennes de l’occupation, dont douze dans la ville de Ghaza même, alors que l’armée israélienne tente de forcer la population au déplacement sous un déluge de feu et de destructions.
Neuf martyrs sont tombés dans un bombardement sioniste visant la zone de As-Sidra dans le quartier de Ad-Daraj, au cœur de Ghaza. Deux autres Palestiniens ont été tués par une frappe de drone israélien dans le quartier de Tell al-Hawa, au sud-ouest de la ville, où les incendies déclenchés par les frappes continuent de piéger des familles entières dans les tours résidentielles. Au sud de la ville, plusieurs civils ont été blessés alors qu’ils ramassaient du bois de chauffage dans la zone de Al-Mughraqa, cible d’attaques répétées, tandis que d’autres raids ont visé les environs du club de Zaytoun. Dans le camp de Nusseïrat, l’hôpital Al-Awda a reçu en une seule journée, dix corps sans vie, dont ceux de quatre femmes et de deux fillettes, ainsi que dix-huit blessés consécutifs à des frappes aériennes israéliennes. À As-Sawarha, une frappe de drone a touché une tente de déplacés, faisant deux morts et plusieurs blessés supplémentaires. Plus au nord, dans la région d’As-Sudanya, l’armée d’occupation a commis un nouveau massacre contre des Palestiniens qui tentaient simplement d’obtenir de l’aide humanitaire. Hier encore, plus de soixante Palestiniens avaient été tués par une intensification des raids aériens, notamment dans le sud du quartier de Tell al-Hawa, où les forces israéliennes ont eu recours à un bulldozer blindé piégé pour raser des habitations. Les chiffres actualisés par les sources médicales dans la bande de Ghaza dressent un tableau d’une horreur systématique.
65 344 Palestiniens tués et 166 795 blessés
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre sioniste a causé la mort de 65 344 Palestiniens et fait 166 795 blessés, en majorité des femmes et des enfants. Pour la seule période allant du 18 mars 2025 à ce jour, on dénombre 12 785 martyrs et 54 754 blessés. Au cours des dernières vingt-quatre heures, aucun décès lié directement à l’aide humanitaire n’a été recensé, mais vingt-trois blessés supplémentaires sont venus s’ajouter aux plus de 18 496 Palestiniens qui ont déjà été atteints en cherchant à se nourrir ou à obtenir des secours. Le nombre de morts dans ce contexte a atteint 2 523.
Les hôpitaux, débordés et visés par les frappes, continuent de recevoir des dizaines de victimes chaque jour. De nombreux corps restent encore coincés sous les décombres ou abandonnés dans les rues, inaccessibles aux ambulances en raison des bombardements incessants. En multipliant les attaques contre les zones résidentielles, les camps de réfugiés et même les lieux où se rassemblent les déplacés et les demandeurs d’aide, l’armée d’occupation poursuit une politique de terre brûlée visant à vider Ghaza de ses habitants. Ce siège par le feu s’inscrit dans une campagne de destruction méthodique qui ne laisse aucun répit aux civils, renforçant ainsi le caractère génocidaire dénoncé par de nombreuses organisations internationales. La bande de Ghaza vit désormais au rythme d’un compte macabre qui s’alourdit chaque jour, sous les yeux d’un monde qui peine à agir face à l’une des crises humanitaires les plus graves de l’histoire contemporaine.
M. Seghilani











































