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L’ennemi de l’intérieur identifié

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Pour mieux cerner le sujet, trois questions s’imposent. Comment et pourquoi l’Algérie a connu un réel engouement de la parabole dès le début de la diffusion de la télévision par satellite au début des années 1990 ? Comment et pourquoi l’Algérie a un parc de smartphone supérieur au nombre d’habitants alors que le premier smartphone au monde date seulement de 2007 ? Dans ces deux cas, l’informel voyait ses profits augmenter avec le matériel d’installation et le marché de la téléphonie mobile. Avec un intérêt plus grand que le reste de la planète. À l’inverse, pourquoi et comment expliquer le retard accusé par la numérisation ? Parce qu’elle n’apporte rien aux affaires des parasites, au contraire ! Répondre à ces trois questions c’est avoir compris les enjeux. L’impact de la numérisation sur la vie du citoyen en particulier et sur le développement en général, du pays tout entier, est réel. C’est l’état civil qui, le premier, a bénéficié, en 2009, de la numérisation. Le premier extrait de naissance informatisé a été obtenu en 2011. Après, le plan de numérisation est tombé dans l’abandon. Avec le recul et tous ces pontes de l’époque aujourd’hui en prison pour détournements de deniers publics, on comprend mieux les raisons de l’abandon. Ce qui n’avait pas échappé au candidat à la présidence, Abdelmadjid Tebboune, en 2019. Il avait inscrit la relance de la numérisation dans ses 54 engagements. Un engagement que « les chauves-souris », comme il les a qualifiés, lors de sa rencontre, vendredi dernier, avec les journalistes algériens, tentent de freiner. Des animaux qui évoluent et se nourrissent exclusivement dans l’obscurité. Une métaphore utilisée par le Chef de l’État pour citer « … les parties qui souhaitent le mal au pays… (et qui sont derrière) les tentatives de sabotage émanant de l’intérieur ». Tout en appelant les Algériens à « la solidarité et à la mobilisation » contre ces « ennemis de l’intérieur ». Ces ennemis de l’intérieur qui sont identifiés. D’abord une partie des bureaucrates et ensuite les barons de l’informel qui savent que la numérisation signe la fin de leurs profits. S’ajoute à ces deux catégories d’énergumènes, les ennemis de l’extérieur, qui avec d’alléchants « cadeaux en nature », comme les visas ou des « refuges » bancaires, se font accepter par ces traîtres qu’ils utiliseront. Ils forment une alliance qui est une sérieuse menace pour la sécurité des citoyens et du pays. C’est pourquoi, tous les Algériens, sans exception, doivent répondre à l’appel du Président pour s’unir et renforcer l’action de l’État contre ces traîtres et leurs maîtres. Une solidarité sous forme, par exemple, d’une participation citoyenne avec ses vidéos diffusés sur les réseaux sociaux pour cibler et dénoncer les agissements des bureaucrates et la cupidité des barons de l’informel. En attendant la mise en place totale de la numérisation qui enterrera, une fois pour toutes, les ennemis des Algériens et de l’Algérie. Ce qui nous permettra d’avancer et rejoindre plus vite les grandes puissances !
Zouhir Mebarki

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