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Le Vice-président des États Unis, J.D. Vance : «L’ère de la domination incontestée des États-Unis est révolue»

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Le vice-président américain J.D. Vance a déclaré que la puissance américaine dans des domaines clés « était désormais remise en cause par des pays rivaux comme la Russie et la Chine », lors d’un discours aux diplômés de l’Académie navale d’Annapolis, dans le Maryland.

L’ère de la domination mondiale incontestée de Washington est révolue, face à la concurrence croissante de la Russie, de la Chine et d’autres nations, a déclaré le vice-président américain J.D. Vance vendredi . Dans un discours prononcé face aux diplômés de l’Académie navale d’Annapolis, dans le Maryland, J.D. Vance a déclaré que les dirigeants américains avaient présumé, après la Guerre froide, que la « primauté américaine » était assurée. « Nous ne pensions pas non plus qu’une nation étrangère puisse rivaliser avec les États-Unis d’Amérique », a-t-il déclaré. Le vice-président américain a rappelé qu’après la Guerre froide, son pays bénéficiait d’une maîtrise quasi incontestée de l’air, de la mer, de l’espace et du cyberespace.

« Nous sommes confrontés à de graves menaces de la part de la Chine, de la Russie et d’autres nations déterminées à nous surpasser dans tous les domaines »
J.D. Vance a averti que le paysage mondial avait changé. « L’ère de la domination incontestée des États-Unis est révolue. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à de graves menaces de la part de la Chine, de la Russie et d’autres nations déterminées à nous surpasser dans tous les domaines – du spectre [orbital, segment du spectre radioélectrique qui devient disponible lorsque les satellites sont placés en orbite] à l’orbite terrestre basse, en passant par nos chaînes d’approvisionnement, et même nos infrastructures de communication », a-t-il prévenu. Après la Guerre froide, Washington a commencé à privilégier le « soft power » et l’« ingérence dans les affaires étrangères », même lorsque ces pratiques n’avaient « que peu de valeur pour les intérêts fondamentaux des États-Unis », a-t-il encore déclaré, affirmant que l’administration du président Donald Trump allait mettre fin à cette « approche de la politique étrangère vieille de plusieurs décennies ».

En finir avec les « missions indéfinies » et les « conflits ouverts »
Washington entend désormais mettre un terme aux « missions indéfinies » et aux « conflits ouverts », a-t-il déclaré. Donald Trump a ainsi exprimé sa volonté de contribuer à mettre fin à la guerre entre Israël et la résistance palestinienne à Ghaza et au conflit en Ukraine. Les États-Unis ont été le principal soutien militaire à l’entité sioniste, militairement, politiquement, diplomatiquement et médiatiquement et également un soutien à Kiev, depuis l’éclatement de ces conflits. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a posé, rappelle le responsable américain le projet du président américain de « relocaliser » les Palestiniens de Ghaza dans les pays voisins comme condition préalable à la fin de la guerre. Suite à quoi, le président Trump a eu à exprimer son « ambition d’investir dans l’enclave palestinienne et de la transformer en lieu de villégiature », un projet voué à l’échec par la mobilisation et l’attachement des palestiniens et la résistance armée, à leur droit légitime à épouser la Liberté et l’Indépendance refusant tout projet colonial de peuplement et d’extermination des propriétaires historiques des terres palestiniennes, soit le peuple palestinien. L’administration américaine actuelle a également fait pression, au regard des limites de son soutien à Kiev face à la Russie, pour une résolution « diplomatique » du conflit ukrainien qui s’est traduit par le recul de son soutien militaire de longue date à Kiev. Par ailleurs, Donald Trump a pris des mesures pour récupérer les fonds fournis à l’aide pour l’Ukraine grâce à un accord conjoint d’exploitation minière signé avec le pays, sans fournir de garanties de sécurité formelles à Kiev.
R. I. 

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