Le procureur général du Venezuela a fait état lundi d’un bilan de 25 morts et 192 blessés lors des troubles qui ont suivi la proclamation de la victoire de Nicolas Maduro, qui a exigé des services de l’État une « main de fer » contre les auteurs des violences, causés sur fond de l’ingérence des États-Unis dans ce pays, via certains acteurs de l’opposition au « service de Washington ».
Le procureur général de la République Bolivarienne du Venezuela a indiqué que «25 personnes ont été tuées, dont deux membres de la Garde nationale bolivarienne, en seulement 48 heures (…) entre le 29 et le 30 juillet » a annoncé le procureur Tarek William Saab lors d’une réunion du Conseil de défense et d’Etat, présidé, par le président vénézuélien, Nocolas Maduro.
Il a été aussi question, dans ses déclarations, de « 192 blessés par armes à feu, armes blanches, divers objets contondants et bombes incendiaires », sans manquer de pointer la responsabilité d’acteurs de l’opposition, dans non seulement ces drames mais aussi des risques de plonger le pays dans le chaos, assurant que « tous ces décès peuvent être attribués aux groupes criminels instrumentalisés par les +comanditos+ », (NDLR/ noms que se sont donné les groupes de militants de l’opposition) ». Le président Maduro, rapportent des médias locaux et étrangers, a déclaré, lors de la réunion précitée du Conseil de défense et d’Etat qu’ « en tant que chef d’Etat, chef de gouvernement et président de la République bolivarienne de Venezuela, « j’exige de tous les pouvoirs de l’Etat une plus grande rapidité, une plus grande efficacité et une main de fer face à la criminalité, à la violence et aux crimes de haine », avant d’ajouter « une main de fer et une justice sévère », a lancé M. Maduro lors des travaux de la réunion du Conseil de défense et d’Etat de la République Bolivarienne de Venezuela.
R. I.