« L’Algérie nouvelle n’est pas une utopie, elle vise à satisfaire les besoins d’une population de 60 millions d’habitants », a affirmé le chef de l’Etat lors de son entrevue médiatique diffusée samedi soir.
Depuis l’avènement du président Tebboune à la tête de l’Etat, un nouveau rapport entre le Palais d’El-Mouradia et la presse nationale a vu le jour. Cette relation de symbiose s’est confirmée à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, dont la célébration a été couronnée par une entrevue médiatique non-stop, suivie, samedi soir, par les Algériens sur les chaines de télévision et de radio publiques.
N’en déplaisent à certaines voix qui tentent de rabaisser son mérite, l’Algérie nouvelle vise au-delà du « Trône », se veut celle qui protège le citoyen et défende les intérêts suprêmes du pays vis-à-vis du reste du monde.
L’Algérie qui a son mot à dire dans le concert des Nations, l’Algérie qui pèse ses positions de principe et qui se fait respecter en retour. Se voulant rassurant à cet égard, le chef de l’Etat n’a pas caché sa fierté d’être Algérien. Et pour cause, les nombreuses personnalités mondiales de haut rang qui lui ont fait part de l’estime et du respect dont jouit notre pays.
En la circonstance, et loin d’enlever du mérite d’une corporation dont la majorité a fait ses preuves patriotiques dans les moments difficiles que le pays a eu à traverser, le président de la République mise, à juste titre, gros, sur un interlocuteur incontournable dans la défense du pays. Chemin faisant, les médias sont appelés à opérer une réorganisation dans les rangs pour se montrer à la hauteur, et dignes, du quatrième pouvoir. A ce titre, le Président ne pense pas moins que la corporation devrait amorcer un nouveau décollage suivant la dynamique générale que connaissait le pays depuis ces toutes dernières années. Autrement que, le secteur de l’Information doit jeter les jalons d’une presse forte et influente. « Un outil nécessaire pour tout édifice démocratique », estime le chef de l’Etat pour qui « l’espoir d’édifier une démocratie responsable » demeure de mise.
Face aux mutations géopolitiques auxquelles nous assistons, depuis la pandémie de Coronavirus comme avènement accentué par conflit ukrainien, la presse, à sa tête les médias lourds, se doivent d’être capables de contrecarrer les campagnes hostiles qui n’ont rien à envier aux guerres classiques qui visaient autrefois notre pays. Autant dire que les « faibles » n’ont pas de place dans ce monde impitoyable. Ainsi, le rôle stratégique des médias aujourd’hui est tel qu’ils représentent une école qui forge l’opinion publique nationale. L’influence va même au-delà des frontières en ce sens que l’Algérie devra tirer son épingle du jeu, comme lorsqu’il s’agit de défense des causes justes et la reconquête de son espace géopolitique. Rappelant, par ailleurs, l’importance pour la presse d’amorcer une nouvelle page, le Président a invité les journalistes à tenir des assises pour pouvoir aborder, en rangs soudés, les prochaines étapes.
Farid Guellil
