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LE PRÉSIDENT EXPLIQUE LE BUT RECHERCHÉ À TRAVERS L’INITIATIVE DE DIALOGUE NATIONAL : « Une République forte et démocratique sans désordre »

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Annoncé fin décembre 2024 à l’occasion du Discours de l’état de la Nation, le projet de dialogue inclusif auquel tient le Président Tebboune semble buter sur un ou des obstacles d’ordre organisationnels.
Interrogé à ce sujet lors de sa dernière entrevue médiatique, le président Abdelmadjid Tebboune évoque la recherche de la meilleure formule d’organisation possible, devant notamment permettre à tous les acteurs politiques de s’exprimer en vue de renforcer le front intérieur et, de façon générale, d’édifier une République forte et démocratique. « Le lancement du dialogue national est tributaire de la manière dont il sera organisé pour permettre à tout un chacun de s’exprimer, en vue de bâtir une République forte et démocratique sans désordre », a-t-il répondu. « La consolidation de l’Algérie sur les plans sécuritaire et économique constitue le cœur même de l’action de l’État, tandis que la gestion des affaires politiques internes repose sur le débat des idées proposées », a-t-il souligné, ajoutant que cette gestion, à travers le dialogue escompté, pourrait « aboutir à d’autres projets politiques et c’est autour de cela que s’articulent les discussions ».

« Une approche pas exceptionnelle à l’Algérie »
Le président de la République a relevé, dans ce sens, que cette approche « existe dans l’ensemble des pays et pas seulement en Algérie », soulignant que « certains privilégient une gestion directe, d’autres souhaitent évoluer vers un système parlementaire ou renforcer le système présidentiel, tandis que d’autres encore appellent à la création d’une instance consultative en dehors de la volonté populaire du Parlement ». Le chef de l’État a précisé, dans ce contexte : « Ce sont là des opinions auxquelles je ne suis pas opposé, à condition qu’elles soient discutées dans le cadre d’un dialogue institutionnel ou populaire », évoquant, à cet égard, les expériences antérieures menées par l’Algérie en la matière. Concernant la participation des partis politiques au dialogue national attendu, il a déclaré : « il faut d’abord évoquer la loi sur les partis, qui permettra de définir leurs obligations », ajoutant que le dialogue serait plus aisé si un grand nombre de partis y prenaient part, dans l’objectif de « connaître l’avis de la majorité ». À ce propos, le Président a exprimé son regret quant au retard enregistré dans l’examen de la loi sur les partis au niveau du Parlement, relevant que ce texte « n’a été discuté que par deux ou trois partis seulement ».
Le Président en veut pour preuve, les audiences qu’il a accordées aux chefs de plusieurs formations politiques, soulignant que « les partis sont une composante essentielle de tout État démocratique et que le dialogue entre l’État et ces formations politiques est primordial », mettant en exergue que le dialogue entre les deux parties doit être « plus constructif ». Quant à la liberté d’expression des partis politiques dans l’espace médiatique, le président de la République a affirmé que « les portes leur sont ouvertes, sans qu’aucune partie ne s’impose sur l’autre, à condition de s’en tenir au respect mutuel, loin de toute forme d’insulte ou de diffamation ».
Farid G.

LES VACANCES DU PRÉSIDENT
« J’ai passé dix-huit jours de congé avec ma famille »

Le président Abdelmadjid Tebboune a mis fin à la cacophonie médiatique, mais surtout à la campagne d’intox menée depuis l’étranger, autour de ses vacances estivales. Certaines voix parmi les stipendiés spécialisés dans le dénigrement de l’Algérie, de ses Institutions et de ses responsables, étaient allés jusqu’à « révéler », sous le sceau du scoop et du secret, les « vacances dorées » du chef d’État algérien à l’étranger. Mais il n’en est rien, comme on pouvait aisément s’en apercevoir. Alors « où était le président Tebboune » ? La réponse est la suivante : « J’ai passé mes vacances dans une résidence d’État, ici en Algérie », a déclaré le Président ce vendredi. Il a précisé : « je n’ai jamais été à l’étranger » avant de confier qu’il a passé 18 jours de congé avec « ma femme, mes enfants et mes petits-enfants ». Par ailleurs, le Président a annoncé son intention de participer au prochain Sommet du G20, et d’effectuer, probablement, une visite officielle en Allemagne à la fin de l’année courante ou au début de la prochaine.
F. G.

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