Le président Tebboune a, dans un message lu en son nom par le président du Conseil de la nation à Luanda, mis en avant les projets de route Tindouf – Zouérate, de la Transsaharienne, de la Dorsale à fibre optique, du TSGP …
En réaffirmant, hier, à l’occasion du 3e Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, qui se tient à Luanda en Angola, le soutien constant de l’Algérie au processus de développement global du continent, le président Abdelmadjid Tebboune a mis en avant les mégaprojets stratégiques algériens à dimension africaine.
Dans une allocution prononcée en son nom par le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, à l’ouverture du Sommet, réuni sous la présidence de Joao Manuel Lourenço, président angolais et président en exercice de l’Union africaine, le président de la République a rappelé l’engagement de l’Algérie à mobiliser les ressources locales et à s’ouvrir à des partenariats innovants et multilatéraux, en coopération avec les institutions financières régionales et internationales d’appui. Le rôle actif de l’Algérie dans le soutien au développement africain, également rappelé par le président Tebboune, s’exprime à travers le lancement et la mise en œuvre de projets prometteurs incarnant son intime conviction que la coopération et l’intégration constituent la voie la plus efficace pour parvenir à une prospérité commune. Il s’agit de la route transsaharienne reliant l’Algérie à cinq pays africains, qui contribue au désenclavement des pays du Sahel, tout en transformant ce corridor en carrefour économique et commercial névralgique ; le projet de raccordement du Sud algérien au réseau ferroviaire, dans le cadre d’une vision stratégique visant à étendre cette connexion aux pays voisins en appui à l’intégration régionale et au développement commun ; le projet de route reliant Tindouf à Zouerate (Mauritanie), financé par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACISD), visant à faciliter la jonction entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest ; le projet de dorsale transsaharienne à fibre optique, visant à renforcer l’infrastructure numérique et à soutenir l’économie numérique au Sahel pour accompagner les mutations technologiques mondiales ; le projet de gazoduc transsaharien Nigeria-Algérie via le Niger (TSGP), qui constitue un maillon stratégique de la coopération continentale dans le domaine énergétique et en matière de renforcement du partenariat Sud-Sud.
La véritable renaissance économique ne saurait se réaliser qu’à travers la mise en place d’infrastructures intégrées et modernes, à même de répondre aux aspirations des peuples du continent et de s’adapter aux défis d’un monde en mutation, a expliqué le président Tebboune qui a réaffirmé le soutien constant de l’Algérie au processus de développement global en Afrique. L’Algérie « demeure convaincue de l’unité du destin africain et attachée aux principes de solidarité et de fraternité », a-t-il souligné.
Il convient de souligner que le président Tebboune s’est fait représenter à ce Sommet par le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, qui a pris part mardi, aux côtés de la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des affaires africaines, Mme Selma Bekhta Mansouri, à la cérémonie d’ouverture des travaux de cet événement. Avant la séance d’ouverture, Azzouz Nasri avait pris part à la cérémonie d’accueil des chefs d’Etat et des délégations participantes, où il a rencontré Joao Manuel Gonçalves Lourenço.
Le sommet, qui dure quatre jours, a pour thème : « Capitaux, corridors et commerce : investir dans les infrastructures pour la Zone de libre-échange continentale africaine et la prospérité partagée ». L’Algérie, qui œuvre activement pour le renforcement de l’intégration africaine et le développement durable du continent, présentera à cette occasion son expérience dans la réalisation de projets d’infrastructures stratégiques et réaffirmera son engagement à favoriser l’interconnexion régionale et la coopération Sud-Sud, notamment à travers les projets reliant le pays à son environnement africain. Les travaux du sommet, qui regroupe plus de 2.000 participants, devraient s’achever par une « Déclaration de Luanda » et un « Communiqué final ».
M’hamed Rebah













































