Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé que son pays s’efforce de renforcer ses relations avec la nouvelle direction syrienne.
Cité par l’agence russe RIA Novosti, Peskov a déclaré mardi : « Récemment, le président syrien Ahmad al-Charaa a effectué une visite très significative et réussie à Moscou, au cours de laquelle des discussions approfondies ont eu lieu avec le président Vladimir Poutine sur ces relations. « Peskov d’ajouter : « La Russie espère que la voie bilatérale avec la Syrie continuera à se développer de manière indépendante et équilibrée. » Cette déclaration intervient quelques jours après la visite aux États-Unis d’al-Charaa. Lors de cette visite, il a été reçu par le président Donald Trump à la Maison blanche. Al-Charaa a obtenu une nouvelle suspension temporaire des sanctions à l’encontre de son pays et devrait rejoindre la coalition anti djihadiste. Le président Trump a néanmoins confié aux journalistes à propos de son invité « je l’aime bien », affirmant que les Etats-Unis prendraient « toutes les mesures possibles pour que la Syrie réussisse », qualifiant son homologue syrien d’un « dirigeant fort ». Selon l’AFP, l’ambassade de Syrie à Washington va pouvoir reprendre ses activités. Auparavant, et en effet, le président Ahmad al-Charaa avait visité Moscou le 15 du mois dernier, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Lors de cette rencontre, les relations bilatérales entre les deux pays ont été discutées, ainsi que des moyens de renforcer la coopération stratégique dans divers domaines. Pour les nouvelles autorités syriennes, le maintien des liens avec la Russie était important pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre. Al-Charaa, est arrivé à Moscou pour sa première visite officielle en Russie. Il y a moins d’un an, le président intérimaire syrien a mené une rapide offensive rebelle qui a évincé l’un des principaux alliés étrangers de la Russie, Bachar al-Assad. Durant cette visite, al-Charaa a été accueilli avec tous les honneurs au Kremlin.
R. I.
