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LE MINISTRE DES FINANCES, LORS DE LA PRÉSENTATION DU PLF-2024 AU CONSEIL DE LA NATION :
« L’économie nationale fait preuve de résilience »

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Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, a présenté jeudi le projet de Loi de Finances 2024 devant la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, mettant en avant les mesures législatives prévues dans ce texte visant la préservation du pouvoir d’achat du citoyen.
Faïd a indiqué, dans sa présentation, que l’économie algérienne «a montré une souplesse face aux chocs successifs», citant notamment les mesures prises pour tempérer les effets de l’augmentation des prix des matières premières à travers la révision du barème de l’impôt sur le revenu global (IRG), l’augmentation des salaires des fonctionnaires, la création puis la réévaluation de l’allocation chômage, et l’augmentation des pensions de retraites. Le ministre a souligné que le texte de la nouvelle Loi de Finances avait été élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du cadrage budgétaire à moyen terme (2024-2026), et prévoit des recettes de 9 105,3 milliards DA en 2024, dont 3 512,3 milliards DA de recettes pour la fiscalité pétrolière. Quant aux dépenses en 2024, elles s’élèveront à 15 292,47 milliards DA pour les autorisations d’engagement et 15 275,28 milliards DA pour les crédits de paiement. Le budget de l’État pour l’année 2024 est réparti, selon la nature des dépenses, sur les dépenses dédiées aux personnels, de l’ordre de 5 155,67 milliards DA, dépenses de gestion des services de plus de 632 milliards DA, dépenses d’investissement estimées à 2 895 milliards DA d’autorisation d’engagement et 2 809 milliards de DA de crédits de paiement. S’agissant du nouveau programme d’investissement public, l’enveloppe budgétaire prévue pour l’année 2024 dédiée aux nouvelles opérations est estimée à 2 405,33 milliards DA d’autorisation d’engagement et 1 356,57 milliards DA de crédits de paiement. Par ailleurs, les affectations, prévues pour l’année 2024 à la réévaluation des opérations en cours de réalisation, ont atteint 489,25 milliards DA d’autorisation d’engagement et 396,82 milliards DA de crédits de paiement. Le texte de Loi de Finances 2024 prévoit une croissance économique de 4,2%, a ajouté Faïd, rappelant que le texte a été élaboré sur la base d’un prix référentiel du prix du baril de pétrole de 60 dollars durant la période 2024-2026, et 70 dollars pour le prix estimatif du baril de pétrole brut. Les exportations de biens devrait s’élever à 49,8 milliards USD en 2024, tandis que les importations devraient augmenter de 7,1% par rapport aux prévisions de clôture de 2023 et atteindront 43,5 milliards USD. Ainsi, la balance commerciale enregistrera un excédant pour atteindre 6,3 milliards USD en 2024. Le texte de loi a prévu plusieurs mesures législatives visant principalement à préserver le pouvoir d’achat du citoyen, le soutien à l’investissement, et la facilitation et la numérisation des procédures fiscales. Concernant les mesures prises pour soutenir l’investissement et l’économie nationale, le texte de loi a prévu la suppression de la Taxe sur l’activité professionnelle conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, outre des incitations fiscales proposées pour certaines activités. Les prévisions de clôture de l’exercice 2023, les estimations de l’exercice 2024 et les perspectives de 2025 et 2026 ont été élaborées selon les travaux de changement de l’année de base des calculs économiques entamés par l’Office national des statistiques (ONS), a souligné le ministre ajoutant que l’année 2001 a été considérée comme année de base au lieu de 1989 et que l’année 2001 sera considérée comme année de base dans une deuxième phase puis 2022 dans une troisième phase. Le changement de l’année de base permet de réguler la valeur du PIB en 2022 qui n’a pas été révisé durant les années 2023 à 2026, a expliqué le ministre ajoutant qu’elle est passée de 27689 milliards DA (base de 1989) à 32028 milliards DA (base 2001) d’une valeur de 233,4 milliards USD.
Sarah O.

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