Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré, hier, à l’occasion du double anniversaire de la création de l’UGTA et de la Nationalisation des hydrocarbures, son engagement à travailler, sans tarder, pour l’édification d’une nouvelle République forte sans «corruption, ni haine». « En 1956, les travailleurs se sont unis contre le colonialisme, à travers la création du syndicat historique UGTA, sous la conduite du chahid Aïssat Idir. En 1971, le leader Houari Boumediene a remporté le pari du recouvrement de la souveraineté sur nos hydrocarbures. Aujourd’hui, je réitère mon engagement, envers vous, de hâter l’édification d’une nouvelle République forte sans corruption, ni haine », a écrit M. Tebboune sur son compte Facebook. Dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres, le chef de l’État a présenté, rappelle-t-on, « ses sincères félicitations » au peuple algérien, particulièrement les travailleurs, en ces deux dates, symboles de la lutte des Algériens avant et après la Révolution algérienne pour libérer le pays du joug colonial et de recouvrer ses droits sur ses richesses naturelles. L’élu aux destinées du pays a exhorté, dans son message, les travailleurs algériens, à tirer les enseignements de ces deux évènements historiques pour relever les défis, en prenant exemple sur les aïeux dans leur élan, ainsi que pour « promouvoir la conscience d’émancipation dans le milieu des travailleurs et la mobilisation en faveur du noble objectif national, à savoir le recouvrement de la souveraineté nationale, la réalisation de l’Indépendance et l’édification d’un État national indépendant ». En s’adressant directement aux travailleurs du secteur de l’énergie, le président Tebboune a félicité les Algériens qui avaient relevé le défis en ce mois de février de 1971, « lorsqu’une poignée d’ingénieurs et de techniciens a réussi à défier les sociétés étrangères, en février 1971, en prenant les commandes de la gestion directe et du contrôle de la production et de l’exportation des hydrocarbures, suite à la promulgation de la décision de nationalisation, ce qui a permis de consolider l’indépendance économique et de le libérer du monopole et de la domination des sociétés étrangères sur les richesses nationales ». C’est aussi une occasion offerte au président de la République, pour lancer un appel aux Algériens pour « sacraliser les vertus du travail et de la morale » afin, a-t-il ajouté, de pouvoir « édifier la nouvelle République ». Pour ce faire, le chef de l’État appelle les citoyens et citoyennes à « retrousser les manches et à libérer leurs potentiels et leurs talents » afin, a-t-il poursuivi, de « réaliser le bond qualitatif requis en matière de diversification du produit national et d’accélérer la libération du pays de la dépendance à la rente pétrolière ». La date du 24 février 1956 marque la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) alors que la nationalisation des hydrocarbures est intervenue un certain 24 février 1971.
B. O.