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LE MAKHZEN SE FAIT LIVRER UN NOUVEAU LOGICIEL ESPION ISRALIEN : Voyoucratie marocaine

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Déjà épinglé dans l’affaire du logiciel espion Pegasus, qui n’a pas encore révélé tous ses secrets, le Makhzen continue d’affamer son peuple pour s’offrir les derniers joujoux de l’industrie militaire sioniste, notamment dans le domaine de l’espionnage et l’écoute téléphonique.

Il faut rappeler dans ce cadre, que les enquêtes lancées dans plusieurs pays européens dont des responsables politiques ont été ciblés par les attaques du logiciel espion, n’ont pas encore révélé tous leurs secrets. Mieux encore, le Makhzen s’est rabroué par la justice française qui par le biais de la cour d’appel de Paris a confirmé l’irrecevabilité des poursuites en diffamation intentées par le Maroc contre des ONG et des médias français ayant révélé ou dénoncé le recours par Rabat au logiciel d’espionnage Pegasus conçu par la société sioniste NSO.
C’est un jugement en appel puisque, en première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait rendu dix jugements déclarant l’irrecevabilité des citations directes contre Le Monde, Radio France, France Media Monde, Mediapart, L’Humanité, Forbidden Stories et Amnesty International. La cour d’appel a confirmé ces dix jugements. Les décisions s’appuient sur un article de la loi française de 1881 sur la liberté de la presse, qui « ne permet pas à un Etat, qui ne peut pas être assimilé à un particulier au sens de ce texte, d’engager une poursuite en diffamation ».
Cela n’est qu’une partie des déboires vécues par le Makhzen qui doit rendre des comptes dans l’affaire du « Marocgate », et qui voit sa toile d’espionnage, tissée en Europe, décousue chaque jour un peu plus. Et pour illustrer cet échec on rappellera comment le « journaliste espion » Rachid Mbarki, a été démasqué et débarqué de la chaïne d’information BFM-TV qui a découvert comment il a utilisé sa tribune pour verser dans la propagande pro-marocaine, notamment dans la promotion de la thèse de la large autonomie des territoires sahraouis que Rabat tente de présenter comme l’unique cadre de solution du problème du Sahara occidental. Aujourd’hui c’est un autre scandale qui risque d’éclabousser le Maroc et son Makhzen.
Citizen Lab, un laboratoire de recherche canadien, a affirmé sur son site web avoir pu identifier « au moins cinq victimes de la société civile » infectées par un logiciel espion fabriqué par la société sioniste QuaDream Ltd.

Des figures d’opposition et des journalistes déjà ciblés
Cette dernière a été fondée par un ancien responsable militaire de l’armée d’occupation sioniste et ancien membre de la société NSO créatrice du logiciel espion Pegasus, utilisé à une large échelle par le Maroc contre des opposants marocains et du Rif et contre de hauts responsables européens parmi lesquels le Premier ministre espagnol et le président de la République française Emanuel Macron. Citizen Lab, a affirmé qu’un nouveau logiciel espion de l’entité sioniste a été utilisé contre des journalistes et des personnalités politiques dans plusieurs pays et que ce produit vient d’être vendu au Maroc, indiquent des sources concordantes. Les rédacteurs du rapport de Citizen Lab, les attaques de ce nouveau logiciel se situent, notamment, « en Amérique du Nord, en Asie centrale, en Asie du Sud-Est, en Europe et au Moyen-Orient ». « Parmi les victimes figurent des journalistes, des personnalités de l’opposition politique et un employé d’une ONG », écrit l’équipe du Citizen Lab qui a développé des indicateurs ayant permis la mise à nu de ce nouveau logiciel espion sur la base d’une analyse d’échantillons partagés par Microsoft Threat Intelligence. D’après des articles de presse, QuaDream a vendu son produit à plusieurs pays et l’a proposé à d’autres, notamment le Maroc. Signataire d’un rapport intitulé « Sweet QuaDreams : un premier aperçu des exploits et des clients du fournisseur du logiciel espion QuaDream », mis en ligne le 11 avril sur le site du laboratoire, l’équipe de recherche de Citizen Lab soutient que l’entreprise sioniste QuaDream active depuis plusieurs années déjà. Elle « a développé des logiciels espions sophistiqués » et traite avec de nombreux clients gouvernementaux, révèle le document. « La société a des racines communes avec NSO groupe ainsi que d’autres sociétés de l’industrie (sioniste) de logiciels espions commerciaux et les propres agences de renseignement du gouvernement » sioniste, notent les enquêteurs. Selon ce rapport qui se veut un signal d’alarme contre la prolifération de ces nouvelles armes d’intelligence que sont les logiciels d’espionnage, l’analyse internet pour les serveurs QuaDream a permis l’identification de 600 serveurs et 200 noms de domaines liés au logiciel espion entre 2021 et 2023. Le logiciel fabriqué et commercialisé par cette entité permet d’enregistrer le son d’un appel téléphonique, de prendre des photos et d’effectuer des recherches dans les fichiers des appareils à l’insu de l’utilisateur. Il permet également d’accéder aux données stockées à distance et d’autodétruire ses traces une fois désinstallé. C’est un nouveau scandale qui frappe de plein fouet le Makhzen qui fait face à une grosse contestation sociale, à la gestion de la guerre contre les combattants du Front Polisario et ses répercussions sur la société et l’économie marocaines ainsi qu’un grand désaveu sur la scène internationale avec les crasses de sa diplomatie de lupanar et de pratiques maffieuses qui, aujourd’hui, irrite de plus en plus en Europe.
Slimane B.

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