Les pays occidentaux, soutiens d’Israël dans le génocide actuellement en cours dans la bande de Ghaza usent de fourberie pour donner l’impression d’œuvrer pour le cesse-le feu. Au lieu de prendre des décisions fortes qu’exige la gravité de la situation que vivent les populations de l’enclave assiégée, ils proposent d‘apporter leur concours dans la distribution des aides aux populations affamées et mises à mal par une agression de l’entité sioniste qui dure depuis octobre 2023. Dans un entretien livré à la chaîne LCI, propriété du magnat Bolloré, le chef de la diplomatie française Jean Noel Barrot qui a condamné les pertes civiles tout en les qualifiant de scandale et de honte et d’atteinte à la dignité humaine, a affirmé que son pays est prêt à apporter son concours dans la distribution des aides aux populations de Ghaza. C’est une manière pour soutenir les tentatives israéliennes de mettre hors-jeu l’UNRWA, dont la mission auprès des populations palestiniennes est fondée sur un mandat délivré par le Conseil de sécurité au lendemain de la création des camps de refugiés palestiniens de la Naqba et de la guerre de 1967.
C’est une position qui n’honore en aucune façon la France dont le président, Emmanuel Macron, devait annoncer la reconnaissance de l’Etat palestinien en marge d’une réunion qui devait se tenir en Arabie saoudite mais reportée après le déclenchement du conflit Iran-Israël, mais qui a fait machine arrière sous la pression du CRIF et des lobbies juifs.
La France et certains pays européens se placent dans la position du complice dans les crimes contre l’humanité perpétrés par l’armée israélienne. Ils tentent par leur jeu sournois d’afficher une condamnation de façade mais sans prendre des actions concrètes pour contraindre l’entité sioniste à cesser le génocide actuellement en cours dans la bande de Ghaza. Ils peuvent faire beaucoup de choses mais s’interdisent toute réaction sérieuse pouvant faire cesser les tentatives de colons d’annexion de nouveaux territoires et le massacre des populations de Ghaza. Il faut rappeler que le dispositif américain de distribution des aides aux populations de Ghaza est dénoncé par des ONG qui accusent Israël de l’utiliser pour assassiner des palestiniens sans défense et qui a mis sur pied une milice de criminels pour tenter de contrer la présence du Hamas qui continue d’être la véritable autorité dans la bande de Ghaza. Pire encore des ONG ont affirmé que les Israéliens polluent les sacs de farine distribués aux populations en y mettant de la poudre d’Oxycodone, un puissant opioïde présentant de grands risques d’accoutumance. Cela démontre toute la nature criminelle de l’entité sioniste qui compte des complices parmi les puissants de ce monde dont la France, un membre du Conseil de sécurité qui dispose du droit de véto mais qui ne l’utilise que pour soutenir les agresseurs et les criminels du monde.
S. B.
