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LE JOURNAL FRANÇAIS « L’OPINION » DANS UN ARTICLE SUR LE SOMMET ARABE : « Un grand succès diplomatique pour le président Tebboune » 

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La tenue du Sommet arabe à Alger, les 1er et 2 novembre, consacre le retour en grand, de l’Algérie sur la scène diplomatique arabe, et, partant, au niveau mondial, sachant l’impact, à une plus large échelle, de la question palestinienne sur les relations internationales.

Le journal « L’Opinion », n’en fait aucun doute : il s’agit d’un retour de l’âge d’or de la diplomatie algérienne, dont l’artisan derrière cette œuvre n’est autre que le président Tebboune « qui accueille les 1er et 2 novembre à Alger le Sommet de la Ligue arabe », écrit le quotidien français pour qui la rencontre d’Alger « sera largement consacrée aux crises au Moyen-Orient ». Pour preuve, le 13 octobre, 14 factions palestiniennes dont le Fatah, le Hamas et le Jihad islamique, ont signé la Déclaration d’Alger. Un accord du reste qui prévoit l’organisation des élections d’ici un an. Un exploit qui consacre « une victoire diplomatique pour l’Algérie qui marque son grand retour sur la scène internationale », analyse L’Opinion, concluant à ce titre : « Abdelmadjid Tebboune tient son premier grand succès diplomatique ».
C’est le cas en effet de le dire, car l’opinion des observateurs qui suivent l’activité diplomatique algérienne dont le plus récent succès a été obtenu par la signature de la Déclaration d’Alger issue de la Conférence d’unification des rangs palestiniens, réunie à l’initiative du président Abdelmadjid Tebboune. Cette performance a été saluée par de nombreux pays et institutions : le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheït, le Parlement arabe, le Sultanat d’Oman, le Qatar, la Libye, la Mauritanie, la Tunisie, et en dehors du monde arabe, par la Russie, la Chine, la Turquie… Le poids acquis par sa diplomatie autorise l’Algérie à prétendre à un rôle central au sein de la famille arabe.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, dans une déclaration récente à l’occasion de la célébration de la Journée des Nations unies, parle de faire du 31ème Sommet de la Ligue des États arabes, l’occasion de « consolider les processus de règlement pacifique des crises dans les pays arabes, notamment en Libye, en Syrie et au Yémen, de manière à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de ces pays frères ».
Il est évident que, depuis quelques mois, la diplomatie algérienne, longtemps en retrait auparavant, a réoccupé sa place sur la scène régionale et au plan international. Les diplomates algériens disposent de repères fiables traduits dans les constantes de l’action extérieure de leur pays, forgées dans la lutte armée et confirmées après l’indépendance. Cela permet à l’Algérie d’être active sur les dossiers de la Libye et du Mali.
Il faut rappeler que notre diplomatie a bloqué l’octroi à Israël du statut d’observateur à l’Union africaine. Face à l’agressivité du Makhzen, allié à l’entité sioniste, Ramtane Lamamra a annoncé le 24 août 2021, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. La même fermeté a été appliquée avec l’Espagne. De fait, l’Algérie a retrouvé sa place après avoir « touché le fond ». Le dynamisme prouvé par la diplomatie algérienne donne à l’Algérie de bonnes raisons à ses nouvelles ambitions au plan international, notamment celle d’aspirer à accéder au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent, pour le mandat 2023-2024.
Les partenaires de l’Algérie constatent les progrès rapides que notre pays a réalisés en moins de trois ans. Ainsi que l’a souligné Ramtane Lamamra, la brillante élection de l’Algérie au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies pour la période 2023-2025, constitue « une reconnaissance de la communauté internationale de son rôle en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme et des droits fondamentaux ».
La volonté de l’Algérie de rejoindre le Groupe des BRICS, ainsi que sa  contribution dans la réactivation du rôle du Mouvement des non-alignés, reflètent aussi les ambitions de sa nouvelle politique étrangère dynamique et proactive.
M’hamed Rebah

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