Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, a instruit, hier, les directeurs de la santé publique (DSP) des wilayas de prendre leurs précautions pour améliorer la prise en charge médicale de la population, regrettant ainsi que si les responsables avaient respecté ces instructions qui ont été données, le 7 septembre dernier, on aurait évité le drame de la mort de huit (08) nouveau-nés dans un incendie d’origine «électrique» dans la maternité mère-enfant à El-Oued.
Plus explicite, il a affirmé hier, dans un point de presse à l’issue d’une rencontre avec les responsables locaux de la Santé, que les gens qui exercent dans le secteur doivent croire au système de la santé : « et de s’impliquer dans le système», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : « L’état a mis les moyens nécessaires, mais seulement il faut que les gens savent travailler dans un contexte et dans une coordination, il faut qu’ils connaissent leurs responsabilités », déplore t-il. Aussi, dans ce contexte, il dira que : « on a besoin de gens qui croient au système de santé».
Plus concrètement, Miraoui a signalé que les gens croient que leur responsabilité se limite à signer une paie : « Alors que la santé oblige les responsables à être présent 7 sur 7, de nuit comme de jour », a-t-il martelé, à ce propos. Avant d’enchaîner : « on est dans l’obligation d’être présent et à l’écoute du malade ».
Répondant à une question qui lui a été posée, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui reconnait des insuffisances dans son secteur : « Depuis que je suis à la tête de ce secteur, j’ai toujours dis qu’il y a des insuffisances dans ce domaine », a-t-il souligné encore.Évoquant la lutte contre la prolifération du moustique tigre ces derniers temps, la même source a rappelé que le ministère a diffusé, avant-hier une note à l’ensemble des établissements de santé et de la population : «Cette note parle de la sensibilisation sur l’origine et la prolifération du moustique tigre, notamment dans les eaux douces stagnées, dans les vases et les pneus», faisant savoir qu’une opération de statistique se fera pour pouvoir arrêter la liste des régions les plus touchées : « Et ce afin d’entreprendre des programmes de démoustication », a-t-il conclu.
Mehdi Isikioune
