Le dopage dans le foot algérien prend des proportions alarmantes : 9 cas en suspens dans le laboratoire de Lausanne

Les scandales de dopage dans le football algérien ne semblent pas livrer tous leurs secrets. Les prochains jours risquent de nous apporter leurs lots de surprises. En effet, la commission anti dopage de la FAF est dans l’attente des résultats de 9 cas qui ont été contrôlés et dont les dossiers sont toujours au niveau du laboratoire de Lausanne.
Le fait que les délais impartis à ce propos ont été dépassés laisse présager qu’il y a vraiment anguille sous roche. Voilà pousse tout le monde à retenir son souffle. « Jusqu’à aujourd’hui, nous avons effectué 210 contrôles en 53 matchs impliquant les Ligues 1 et 2 et la division amateur. Nous avons eu 4 cas avérés de dopage, en plus d’un joueur qui a refusé de se soumettre au contrôle. C’est énorme. Je m’inquiète sérieusement, mais nous sommes là pour faire face à ce phénomène », a déclaré Djamel-Eddine Damardji, le président de la commission anti-dopage de la FAF, avant d’ajouter : »Nous sommes dans l’attente de 9 échantillons qui sont actuellement en Suisse pour analyses, le délai a été dépassé pour les réceptionner, certainement ils ont été soumis à des analyses complémentaires». Le phénomène de dopage dans le football national est en train de prendre des dimensions alarmantes au point d’alerter les pouvoirs publics. C’est ce qui ressort d’ailleurs des déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, qui vient de s’exprimer sur les récents cas de dopage enregistrés au sein du championnat local. Le patron du sport algérien a déclaré : «Nous en avons déjà parlé, il existe des lois internationales et il y a la FIFA, ce sont eux qui condamnent et non la fédération.» Mohamed Hattab a ajouté : « Il y a eu deux cas enregistrés en un mois. À l’échelle locale, nous avons mis des laboratoires dans les futurs complexes sportifs pour lutter contre ce phénomène».
Le premier responsable du sport en Algérie a ajouté : «Aujourd’hui, nous avons un laboratoire national que nous allons équiper avec de nouvelles installations. Il y a une grande volonté pour combattre ce phénomène. Je travaille avec le Comité olympique pour mettre à la disposition des institutions tous les outils nécessaires pour l’application stricte des lois du CIO.
Dans ce genre de cas il n’y a ni sentiments, ni intervention. Il faut que ce phénomène disparaisse de façon définitive dans le sport algérien». Pour rappel, après le milieu de terrain du Mouloudia d’Alger, Hichem Cherif El Ouazani, qui a été suspendu 4 ans, c’est au tour du milieu de terrain d’El-Harrach, Bilel Naïli, d’être contrôlé positif.
Hakim S.