Le Conseil national du Rassemblement national démocratique a plébiscité, hier, Mustapha Yahi, comme nouveau Secrétaire général du parti, en remplacement de Tayeb Zitouni qui a été déchargé, sur sa demande, de ses fonctions, à l’effet de se consacrer à ses missions gouvernementales.
Selon un communiqué du parti, le CN a approuvé l’élection de Mustapha Yahi à la tête du RND jusqu’à la tenue du prochain congrès. S’exprimant en marge de cette réunion, le désormais ex-SG du RND, est revenu sur le phénomène de corruption qui a touché beaucoup de cadres au sein de sa formation politique. « Certains des dirigeants affiliés au parti étaient à l’origine d’une grande corruption au sein de l’État algérien », a-t-il dénoncé. Zitouni a expliqué dans son discours, que « l’Algérie est entrée dans les années précédentes dans des labyrinthes politiques et économiques qui se reflètent dans les dirigeants du parti qui dominaient la scène à cette époque », indiquant que « cette affaire a permis à certains d’exiger que le carton rouge soit levé contre le parti et sa dissolution de la scène politique ». Le premier responsable du parti a confirmé que le RND « est un réservoir de groupes marginalisés par de mauvaises politiques et une gestion à boutons rouges, soulignant : « Il nous est apparu plus tard clairement que le parti avait marginalisé ses membres au point de le rendre incapable de participer aux élections, dans tous les conseils populaires et municipaux ». Et d’ajouter: « Les élections ont abouti à l’élection du parti en plusieurs étapes, pour confirmer qu’il s’agit d’un parti ancré en Algérie et actuellement présent dans tous les secteurs de l’État ».
Palestine : « La Résistance se poursuivra jusqu’au but final »
Dans le même contexte, le secrétaire général du RND « a condamné les crimes commis par l’entité sioniste contre les habitants de la bande de Ghaza, déclarant : « La résistance a donné à l’entité une leçon inoubliable à travers l’opération Al-Aqsa, qui s’est avérée au monde que la résistance ne peut être arrêtée tant qu’elle n’a pas atteint son objectif ». Zitouni a également affirmé que la position de son parti « soutient la position honorable de l’État algérien et du président Tebboune, qui a dénoncé la ruée vers la normalisation », précisant que : «les sacrifices du peuple palestinien prouvent que la question est vivante et ne meurt pas ». Et de conclure, à ce titre : « Le soutien à toutes les questions de libération mondiale, ainsi qu’à la cause du peuple sahraoui qui résiste depuis près de quarante ans face à l’occupation, découle avant tout de la position de l’État algérien ».
Hamid Si Ahmed