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Le candidat Mihoubi, lors de la présentation de son programme électoral, hier : « La séparation des pouvoirs et le contrôle de l’action de l’exécutif par le législatif »

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Le candidat aux présidentielles du 12 décembre prochain, le secrétaire général par interim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, a promis hier, de répondre aux revendications populaires «exprimées par la majorité des citoyens», en consacrant, promet-il un «État de droit et garantissant la justice sociale».

Outre qu’il s’engage lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti, à Ben Aknoun, hier, à présenter, la veille du début de la campagne électorale, aujourd’hui, son programme. Mihoubi s’est engagé à procéder à la révision de la Constitution, «par l’organisation d’un large débat national entre les différents acteurs de la scène nationale et politique». Selon le SG par intérim du RND, la nouvelle Constitution consacrera la «séparation et l’équilibre des pouvoirs» et armera, a-t-il souligné «le contrôle de l’action de l’exécutif par le législatif» et aussi a-t-il précisé «l’autonomie et l’indépendance de la justice». Plus explicite, il dira que ceci se traduira , à travers la création d’ «un Conseil supérieur de la magistrature», promettant par la même occasion «le renforcement du rôle des Institutions de la République» dont les organes de contrôle qui seront, affirme-t-il, d’une «totale indépendance» sans manquer de souligner que leurs missions seront désormais orientées vers «la défense des intérêts de la Nation et non des personnes» précise-t-il. S’agissant du parlement, le candidat au scrutin présidentiel du 12 décembre prochain, qui entame aujourd’hui, sa campagne électorale, à partir de la wilaya d’Adrar, indique que le rôle sera renforcé par «sa consultation systématique par le pouvoir exécutif, sur les grandes décisions engageant l’avenir de l’État algérien». À cette même conférence l’ancien ministre de la Culture a justifié sa participation à ce scrutin, en reconnaissant que sa «décision n’a pas été facile à prendre, particulièrement dans la période critique que traverse notre pays» précise-t-il , et de poursuivre en déclarant que « mon amour pour l’Algérie et ma volonté de servir mon pays sont mes véritables convictions et sont la base de mon engagement » précise-t-il. Plus loin, il affirme que son programme électoral proposé «répond objectivement aux revendications légitimes de notre Peuple», déclare-t-il, à moins de quelques heures du début aujourd’hui de la campagne électorale. Il s’est engagé, hier, s’il venait à franchir le seuil de l’Institution de la Présidence, «de bâtir une  nouvelle Algérie de Droit », à travers l’application et la mise en œuvre de son programme, réparti sur 15 engagements et 210 mesures.
Dans ces mêmes engagements, Mihoubi compte procéder à l’organisation d’une conférence «de tolérance» et mener «un dialogue  inclusif et sérieux» entre toutes les composantes du peuple, pour enraciner la stabilité et sortir de la crise politique, à laquelle est confronté le pays. Sur le mouvement populaire pacifique, l’ex-ministre de la Culture, déclare, hier qu’il s’agit «d’une mobilisation citoyenne inédite exprimée à l’occasion des manifestations populaires de ces derniers mois» révélant au monde entier, poursuit-il, «le degré de maturité politique et du civisme du Peuple algérien» et d’affirmer que le mouvement populaire «a exprimé des revendications légitimes qu’il y a lieu de formaliser et de mettre en œuvre sans délais» a-t-il soutenu. Plus loin, le candidat Mihoubi, a salué le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), en mettant l’accent sur « son courage dans son accompagnement des revendications populaires en évitant les dérives dangereuses » que certains essaient, avertit-il, « de nous faire vivre ». À cette occasion, le candidat de la présidentielle du 12 décembre a appelé, hier, les citoyens à « aller en masse voter» car selon lui,  c’est la seule voie, «qui répond à la revendication de l’application des articles 7 et 8 » cite-t-il.
Sarah Oubraham

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