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L’association nationale des commerçants et artisans dénonce la flambée des prix des produits sur le marché : « La facture des importations atteindra 9 milliards de dollars fin 2018 »

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Intervenant, hier au forum « El-Mihwar El-Yawmi », le président de l’association nationale des commerçants et artisans, Hadj Tahar Boulanouar a mis l’accent sur l’importance de la refonte du système de subventions des produits de base, soulignant, par la même occasion, que le système actuel des subventions est « onéreux » et « inefficace » causé, aussi par la flambée des prix des produits à large consommation sur nos marchés. Evoquant la flambée des produits alimentaires, au cours des dernières années, M. Boulanouar a précisé, dans ce contexte, que cette flambée des prix a réduit considérablement le pouvoir d’achat de la population, estimant, cependant que la facture d’importation des produits alimentaires a connu une hausse en 2018 causée essentiellement par l’augmentation des prix sur le marché.
Il a estimé, par ailleurs, que le coût de la facture des importations des produits alimentaires atteindra 9 milliards de dollars fin 2018. Pour ce qui est de la filière « fruits et légumes » qui est fortement dépendante des aléas climatiques, le même responsable a fait remarquer, également, que ce marché a connu, en revanche, une hausse des prix : « Et tout le monde se plaint de cette cherté des prix », ajoute t-il. Avant de pointer du doigt le marché informel comme étant à l’origine de cette flambée des prix. D’autre part, le conférencier est revenu, également lors de cette rencontre, sur le marché national de la volaille qui est aussi affecté par une flambée des prix : « la viande blanche a atteint un prix moyen de 310 DA le Kg, c’est trop ! », fera t-il encore remarquer. Selon lui, les raisons de cette hausse du prix du poulet sont nombreuses, indiquant d’emblée que la filière n’est pas encadrée et est basée sur des méthodes de l’élevage traditionnel. Le président de l’association nationale de la protection du consommateur, Mustapha Zebdi a évoqué, de son côté, les problèmes du marché de la volaille en Algérie.
Tout en affirmant la nécessité d’organiser ce marché afin d’améliorer la qualité et la quantité de la production. Par ailleurs, l’interlocuteur affirme que la filière avicole souffre aussi d’une mauvaise organisation : « Comment peut-on organiser cette filière… alors qu’il existe plus de
100 000 jeunes aviculteurs non agrés qui exercent ce métier »,
a t-il tenu à préciser encore.
Mehdi Isikioune

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