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L’AMBASSADEUR DE LA RASD À ALGER : « Le Makhzen a tout fait pour que l’Algérie ne soit pas élue au Conseil de sécurité »

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L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, hier que,  » l’Algérie, grâce à son soutien aux causes justes et ses positions de principe vient d’être élue comme membre non permanent du Conseil de sécurité. Cela traduit le respect que lui voue la communauté internationale et consacre la crédibilité de sa diplomatie ».

Intervenant lors d’une rencontre organisée par le parti Sawt Echaab », il a indiqué que les tentatives du Makhzen et ses alliés de faire barrage à l’élection de l’Algérie ont été vaines et ses gesticulations n’ont fait que conforter la communauté internationale d’élire l’Algérie. « Cela prouve que le système du Makhzen est isolé », a-t-il souligné. Abordant la situation dans les territoires occupés, il a affirmé que,  » aujourd’hui nous sommes convaincus que l’unique voie pour accéder à notre indépendance est la lutte armée » précisant dans ce cadre que l’Espagne, en dépit de son statut d’ancienne puissance administrateur a comploté avec le Makhzen contre le peuple sahraoui en cautionnant une occupation illégale des territoires sahraouis par le régime colonialiste et expansionniste du Makhzen. Poursuivant son analyse de la situation il affirmera que l’histoire du peuple sahraoui est riche en victoires,  » et cela renforce notre conviction que notre combat triomphera », a-t-il indiqué tout en rappelant que le régime du Makhzen a reçu une gifle de la part des ministres des Affaires étrangères des Brics et que ses échecs diplomatiques sont aujourd’hui apparents sur la scène Internationale. Sur le contrat de pêche conclu avec l’UE, l’ambassadeur de la RASD affirmera que Bruxelles ne renouvellera pas l’accord tout en soulignant que le Maroc est aujourd’hui au banc des accusés de la communauté internationale en raison des affaires d’espionnage et de corruption qui l’ont éclaboussé. Il faut rappeler dans ce cadre que la diplomatie marocaine semble être un mauvais élève qui ne retient pas les leçons et qui se voit, à chaque fois, ramasser « des râteaux » à chacune des initiatives.
Son chantage pour exclure la RASD de l’Union africaine ont été vaines et les tentatives de ses représentants s’exclure de rencontres internationales la délégation sahraouie ont essuyé des échecs. Récemment, le Maroc a même fait du lobbying, en marge de l’élection pour le siège non permanent au Conseil de sécurité, pour barrer la route à l’Algérie. Mais son stratagème n’a pas fonctionné et les nombreuses délégations contactées pour tenter de les convaincre de ne pas accorder leurs voix à l’Algérie n’ont ni cédé à son chantage et ont été de marbre devant ses tentatives de corruption, un sport où il excelle. Et l’autre échec retentissant du Maroc est le refus de l’UA, d’admettre Israël comme Observateur au sein de l’Union. Malgré le pressing du Maroc, l’Algérie a fait barrage à cette entrée inopportune ce qui constitue une victoire pour les défenseurs des causes justes et pour les peuples sahraouis et palestiniens en lutte pour recouvrer leur indépendance. Il faut, par ailleurs, rappeler que les crasses du Makhzen ont commencé à pousser les alliés du Maroc à s’en éloigner. C’est ainsi que des sources concordantes ont laissé entendre que l’Espagne ne renouvellera pas le contrat de pêche signé avec le Maroc. Cela intervient au moment où la vice-présidente de l’UE, Eva Kaili a rappelé au Maroc qu’il a usé de corruption pour soudoyer certains députés et qu’il fait l’objet d’enquête aussi bien dans le cadre du Marocgate que dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Ces échecs pourraient annoncer un été tumultueux pour le Maroc et son Makhzen et accentuer son isolement sur la scène internationale lui qui peine à attirer de nouveaux alliés dans sa guerre contre le peuple sahraoui et qui peine même à échapper aux conditions drastiques du FMI pour négocier un nouveau crédit avec des conditions qui pourraient provoquer une explosion sociale.
Slimane B.

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