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L’ALGéRIE EST-ELLE RÉELLEMENT SUR LE POINT D’AVOIR UN ÉCOSYSTÈME START-UP ? Des experts contredisent le ministre Djellab

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Suite aux dernières déclarations faites par le ministre du Commerce, Saïd Djellab, lors de la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année universitaire 2019-2020 de l’École supérieure algérienne des Affaires(ESAA), à propos de la valorisation des start-up et la préparation du gouvernement à la création d’un écosystème favorable à la création et au développement des start-up. Des spécialistes et experts en TIC, interrogés, hier, se sont posé la question comment peut-on développer la startup alors que notre système des TIC est considéré défavorable.
Contacté, hier, à ce propos, l’expert dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), Younès Grar a estimé que l’État doit, vraiment prendre des décisions courageuses et de les appliquer rapidement et dans la transparence pour encourager les start-up algériennes, ajoutant, encore qu’il faut bien encourager ces startups : «Ces dernières ont un rôle important dans l’Économie nationale», a-t-il précisé. Dans un autre registre, cet expert regrette : «Oui, comment peut-on aller vers une start-up alors que notre système de TIC est défavorable et que les taxes du matériel informatique ont augmenté».

L’Algérie à la traine en matière de création de start-up
D’autre part, certains experts, apostrophés estiment, de la même manière que l’Algérie est très en retard sur le plan des créations de start-up, précisant également que financer une entreprise innovante n’est chose simple et facile. De nombreux autres obstacles ont été mis en avant, également par ces experts à savoir : le manque du financement et d’aide à ces jeunes porteurs d’idées innovantes : «Souvent, ces jeunes starttup ne peuvent pas s’aventurer et de prendre des risques pour se lancer dans ce domaine faute du manque de financement».
Certains d’entre eux ont déploré, par ailleurs, le manque d’espace pour regrouper ces jeunes startups d’une façon régulière afin de faciliter la création et la collaboration. Également, ils ont souligné l’importance de faire connaître aux jeunes porteurs de projets les différents outils qui pourront leur permettre de financer leurs start-up. Ces même interlocuteurs ont, particulièrement signalé la nécessité d’un encadrement des start-up numériques, notamment la mise en place d’une stratégie et d’une loi régissant ce genre d’entreprises.
Faut-il noter, également des startups rencontrent des difficultés d’accès au financement traditionnellement disponible et spécifique à leurs structures.
Mehdi Isikioune

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