La saisie de produits laitiers «la vache qui rit», suite à l’intoxication le 22 septembre dernier d’une quarantaine d’écoliers à Bordj-Bou-Arréridj, n’a pas laissé le groupe Bel Algérie indifférent. En effet, dans un communiqué rendu public samedi 1er octobre, le groupe «Bel Algérie» tente de se justifier et défendre la qualité de ses produits. C’est par la voie de presse que la société souligne avoir été informée de l’incident et d’une décision de saisie de produits «la vache qui rit» boîte ronde. Cette demande aurait concerné les lots KA 09916, KA 126, KA121, KA 2426, et KA 13013. Bel Algérie note dans le communiqué « procéder sur toute sa production à de nombreux contrôles quotidiens afin de garantir aux consommateurs des produits d’une qualité sanitaire irréprochables ». «Les contrôles à sortie d’usine ainsi que les vérifications effectuées depuis sur les lots mentionnés, attestent la conformité de ces lots aux exigences de qualité et de sécurité alimentaire », peut-on lire dans le même document. Devant cet état de fait, le groupe pense que les produits de la vache qui rit ne peuvent pas être mis en cause dans le cadre de cette indigestion. Selon lui toujours, des moisissures peuvent, parfois, apparaître sur les produits alimentaires, en particulier lorsque les conditions de conservation ne sont pas respectées. « Ces moisissures ne représentent pas de risque sur la santé même si elles sont consommés accidentellement »rassure-t-il. Le groupe assure, en outre, prendre très au sérieux cette situation et affirme être attaché à maintenir un haut niveau de qualité pour garantir en permanence la satisfaction et la sécurité des consommateurs.
De son côté, le président de l’Association de protection des consommateurs, Mustapha Zebdi, avait dans une déclaration au site électronique TSA, jugé que ce qui s’est passé était l’une des conséquences de la non-coopération des opérateurs économiques avec les associations de défense des droits des consommateurs. Les responsables de Bel Algérie auraient été saisis par l’APOCE à maintes reprises, mais ces derniers n’auraient pas voulu coopérer, avait regretté Zebdi. Pour rappel, le ministère du Commerce avait procédé à la saisie d’une quantité de 279.12 Kg de fromage fondu en portion de la marque « la vache qui rit », pour présence de moisissures. C’est dans un communiqué rendu public que le département de Belaib en avait informé les consommateurs. « Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action relatif à la prévention des risques sanitaires pouvant découler de la consommation de denrées alimentaires, le ministère du Commerce porte à la connaissance des consommateurs que les services du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes viennent de procéder à la saisie d’une quantité de 279.12 Kg de fromage fondu en portion dénommé « la vahe qui rit » pour présence de moisissures » avait, en effet, fait savoir le ministère. Le ministère du Commerce avait également appelé les consommateurs à plus de vigilance lors de l’achat ou de la consommation de ce produit. Mais ce qu’il faut dire, toutefois, c’est que les consommateurs sont souvent exposés aux dangers, car ne faisant pas attention à ce qu’ils achètent que ce soit dans les grandes surfaces ou carrément dans la rue, les intoxications restent fréquentes et incontrôlables. Là encore, le ministère du Commerce a du pain sur la planche, à savoir la sensibilisation et le renforcement du contrôle au niveau de tous les espaces de vente, formels qu’ils soient ou informels puisque, malheureusement, ils existent.
Ania Nait Chalal
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