L’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), a retiré la ville sahraouie occupée, Laâyoune, de sa liste des nouveaux membres du Réseau mondial des villes apprenantes (GNLC), suite à la campagne mondiale de soutien à la cause du peuple sahraoui et le respect de son droit à l’autodétermination.
Présentant ses excuses pour ce qui a été qualifié « d’erreur », pour mieux voiler la tentative de déviation du droit international et des principes de l’organisme onusien, l’ Unesco, l’UIL a indiqué qu’après un nouvel examen du dossier, a «rectifié la liste » des membres du Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO, en procédant au maintien seulement de deux villes marocaines, à savoir Benguerir et Chefchaouen au sud du Maroc et du retrait de Lâayoune, ville du Sahara occidental sous occupation marocaine. Présentant ses excuses « pour cette erreur », l’institut de l’UNESCO a, dans un communiqué de presse corrigé, précisé qu’ « aujourd’hui, 54 villes de 27 pays vont rejoindre le Réseau mondial GNLC (…) Les nouveaux membres portent à 229 le nombre total de villes au sein du GNLC de l’UNESCO, dans 64 pays ». Réagissant à la violation par l’Unesco que dirige, Audrey Azoulay, fille du conseiller vétéran de la monarchie marocaine, président du Centre Shimon Perez et influent dans le milieux sioniste, Andrey Azoulay, en l’occurrence, le Front Polisario a dénoncé l’intégration de la ville sahraouie occupée, Lâayoune , au réseau GNLC de l’UNESCO, appelant « l’organisation onusienne à respecter la légalité internationale ». Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Sidi Omar a dénoncé « une démarche provocatrice » , demandant à l’UNESCO, responsable directe du réseau GNLC, d’assumer ses responsabilités et de prendre « les mesures nécessaires » pour corriger cette erreur injustifiée » afin de maintenir sa crédibilité et son impartialité ». Pour le Front Polisario «l’intégration de Lâayoune à ce réseau, à la demande de l’occupant marocain est nulle et non avenue » et que cette demande marocaine poursuit-il « n’a aucun effet juridique d’autant que le Maroc n’exerce aucune souveraineté sur la partie occupée de la République sahraouie », a affirmé le représentant sahraoui, exhortant l’UNESCO à « respecter strictement la position et les résolutions de l’ONU et ses dispositifs en relation avec la question du Sahara occidental ». Le Front Polisario a demandé également à l’ONU « d’assumer son entière responsabilité vis-à-vis du territoire du Sahara occidental, et à préserver son intégrité territoriale », comme l’un des 17 territoires non autonomes en attente de décolonisation, « inscrits à l’ordre du jour des travaux de l’assemblée générale de l’ONU ». Il est à rappeler que l’Association chilienne d’amitié avec la Republique arabe sahraouie démocratique (RASD), a dénoncé une «violation ouverte des statuts de l’organisation onusienne, demandant à l’UNESCO de corriger la liste ». Dans un document, l’association a exiger de l’Unesco « un rectificatif immédiat », qualifiant la démarche de l’Unesco « une agression contre le peuple sahraoui et tous les peuples du monde qui luttent pour la défense et la promotion de nos identités et cultures originelles et du droit à l’autodétermination des peuples » affirment les membres de l’association chilienne de soutien à la cause du peuple sahraoui .
M. Bendib