Les autorités françaises ont décidé l’interdiction des manifestations dans toutes les régions de la France en solidarité avec le peuple palestinien, dont le souvenir de leur déplacement et déportation de leurs terres a marqué, hier, son 73ème anniversaire, coïncidant avec l’agression israélienne en cours contre le peuple palestinien. Alors qu’une manifestation de soutien à la cause palestinienne devait avoir lieu , hier, à partir de 15 heures, pour marquer leur solidarité avec la lutte du peuple palestinien et condamner la barbarie israëlienne, son interdiction signifiée par le ministre de l’intérieur, Gerald Darmanin n’a pas empêché certaines, organisateurs, principalement les associations d’amitié franco-palestiniennes, et anti impérialistes et contre le racisme à la maintenir. À Paris comme à Toulouse, ils étaient des centaines à être au rendez-vous pour le soutien à la Palestine et pour dénoncer la position officielle de la France qui est, affirment les organisateurs « absolument biaisée avec l’entité sioniste » au détriment des droits légitimes du peuple palestinien Par ailleurs, les organisateurs ont tenu également à adresser des messages à leurs médias, dans lesquels ils leur raprochent « de ne pas consacrer une part importante et objective » de leur couverture des événements qui se déroulent en Palestine occupée. Dans un communiqué, rendu public, les organisateurs ont critiqué la décision de la justice française estimant que « la France est le seul pays démocratique au monde qui empêche la solidarité avec les Palestiniens ». En réponse, la police française a procédé hier à l’interdiction de la manifestation au cœur de Paris, par l’usage de canons à eau pour les disperser et l’arrestation d’un certain nombre de manifestants qui ont répondu à l’appel du rassemblement, bravant l’interdiction du ministère français de l’Intérieur. Ailleurs à travers le monde, des grandes villes, des États-Unis d’Amérique et d’Europe, ont connu des manifestations importantes, de protestation condamnant l’agression militaire israélienne contre les palestiniens de Ghaza et la répression féroce des autorités coloniales de l’entité sioniste contre les les palestiniens d’El-Qods, Cisjordanie et des territoires occupés et de la Palestine de 1948. En outre, des centaines de jeunes au Liban et en Jordanie se sont dirigés vers les frontières séparant les deux pays de la Palestine occupée, et ont traversé la clôture de barbelés, bravant les soldats de l’occupation, qui ont procédé à des tirs sur eux, notamment au Sud Liban entrainant la mort du d’un jeune homme, Mohammad Tahan, indiquent les médias libanais.
K. B.
