Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la wilaya de Bouira depuis la matinée d’avant-hier et se sont poursuivies jusqu’à la matinée d’hier ont causé d’importants dégâts sur le réseau routier dans plusieurs régions de la wilaya. Dans la région de Lakhdaria, l’unique pont qui relie le village Mahouane à l’extérieur a cédé à la furie des eaux de l’Oued Bouamoud vers la fin de l’après-midi d’avant-hier. Une partie de ce pont, qui date des années 1980 a été emporté par les eaux. Les villageois étaient contraints de rentrer des chez eux à pied. Cependant, aucun dégât matériel n’est a déplorer. Les élus locaux en compagnie des responsables de la subdivision des travaux publics de la daïra de Lakhdaria, se sont rendus sur les lieux aussitôt alertés de l’incident. Quelque temps plus tard des engins des travaux publics sont intervenus pour ouvrir des pistes en contournant le pont, une solution provisoire en attendant de trouver des solutions définitives et la réhabilitation du pont endommagé. Au chef-lieu de wilaya plusieurs routes sont restées impraticables durant toute la soirée d’avant-hier et la matinée d’hier. Ici aussi les ouvriers de la direction des travaux publics et ceux de l’APC de Bouira travaillaient d’arrache-pied pour rouvrir les routes inondées. Même topo dans les parties sud et est de la wilaya. Plusieurs routes étaient difficiles d’accès et les services concernés travaillent sans arrêt pour leur réouverture. D’autre part, les trois routes nationales traversant la wilaya de Bouira et la reliant à sa voisin Tizi Ouzou à savoir les RN 15, 30 et 33 demeurent fermées à la circulation à cause des importantes couches de neige qui les recouvrent. Selon le chargé de la communication de la direction de la Protection civile de la wilaya de Bouira les équipes de déneigement dépêchées pour débloquer les routes ont arrêté de travailler afin d’éviter des avalanches qui sont, selon notre interlocuteur importants, et ces derniers peuvent être très dangereuses vu l’importance des chutes de neige ces dernières jours et l’instabilité des terrains. Omar Soualah
