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Infantino pris à partie à New York : Des militants demandent l’exclusion d’Israël des compétitions de la FIFA

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Infantino pris à partie à New York - Des militants demandent l’exclusion d’Israël des compétitions de la FIFA

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a été interpellé publiquement lors d’un récent déplacement à New York par des membres du mouvement « Black Alliance for Peace » (l’Alliance noire pour la paix). Les militants ont exprimé leur opposition à la participation d’Israël aux compétitions internationales de football, dénonçant une complicité présumée de l’organisation dans ce qu’ils qualifient de « génocide en cours à Ghaza ».
La manifestation s’inscrit dans une campagne internationale de plus grande ampleur, baptisée « Game Over Israel », visant à pousser la FIFA à suspendre l’entité sioniste de toutes les compétitions internationales, à l’image de sanctions prises dans le passé à l’encontre d’autres États.
Outre l’intervention à New York, la campagne a pris plusieurs formes : Installation de panneaux publicitaires percutants en plein ‘’Times Square’’, diffusion de pétitions mondiales, soutenues par des centaines de milliers de signatures, appui sur des rapports et déclarations de rapporteurs de l’ONU, adressés à la FIFA et à l’UEFA, exigeant des mesures concrètes contre la Fédération
israélienne de football.
Lors de l’incident, capté par plusieurs caméras, Gianni Infantino a été confronté directement par plusieurs militantes. L’une d’elles l’a accusé de « couvrir un génocide », tandis qu’une autre lui demandait : « Combien de stades faudra-t-il encore bombarder pour que la FIFA agisse ? »
La réaction d’Infantino ? Une simple esquisse de sourire, sans réponse verbale. Un geste interprété par certains comme de l’indifférence, et vivement critiqué sur les réseaux sociaux.
Les manifestants ont également remis en cause la légitimité des États-Unis à accueillir la Coupe du monde 2026, aux côtés du Canada et du Mexique, dénonçant « la complicité américaine dans les crimes de guerre en Palestine ».

La FIFA sous pression croissante
Cette dénonciation, bien que symbolique, alimente un débat plus large sur le rôle des grandes instances sportives dans les conflits internationaux et sur l’éthique de l’organisation d’événements mondiaux dans des pays impliqués dans des controverses géopolitiques.
Cette nouvelle polémique survient dans un climat déjà tendu pour la FIFA, régulièrement accusée de double standards dans la gestion des conflits et des droits humains. Si la Russie a été exclue de nombreuses compétitions après l’invasion de l’Ukraine en 2022, plusieurs observateurs dénoncent une incohérence dans le traitement des autres crises, notamment celle de Ghaza.
Des ONG, des parlementaires et des figures du football mondial s’interrogent de plus en plus : la FIFA peut-elle rester neutre face à des accusations aussi graves, relayées par des instances onusiennes ? Pour l’heure, la FIFA n’a publié aucun communiqué officiel en réponse à l’incident dont a fait l’objet son président. Mais en coulisses, selon certaines sources, l’organisation aurait ouvert des consultations juridiques internes afin d’évaluer la recevabilité des demandes de suspension.
Une chose est sûre : le débat sur le rôle du sport dans les conflits armés est plus brûlant que jamais.
H. S.

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