Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a fait savoir, hier, que l’importation des pièces de rechange des véhicules sera soumise à un cahier de charges qui entrera en vigueur d’ici une semaine.
En marge d’une séance plénière tenue, hier, dans le Conseil de la nation, le premier responsable du secteur a indiqué que ce cahier de charges exigera aux concessionnaires d’automobile d’importer des pièces de rechange fabriquées par les sociétés mères, ou par des sous-traitants conventionnés, ajoutant que ce texte sera présenté auprès du gouvernement avant d’être mis en œuvre. Selon lui, l’entrée en vigueur de ce cahier de charges permettra d’économiser un total de 750 millions de dollar de coûts d’importation des pièces de rechange tout en contribuant dans la réduction des accidents de circulation due aux pièces de rechange contrefaites. Dans ce contexte, Abdessalem Bouchouareb a rappelé que les compagnies étrangères ayant investi dans cette filière industrielle, en Algérie, entre autres, Renault, Volkswagen, et Peugeot, ont donné, déjà, leur avis favorable aux exigences de l’Etat concernant l’acheminement des pièces de rechange.
En parallèle, il a affirmé qu’un bilan de son secteur de l’an 2016 sera présenté lors de la tripartite, prévue le 6 mars prochain, à Annaba, faisant état d’une hausse de 24% sur l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) en 2016, ajoutant que la création des sociétés industrielles a haussé de 6%, dans la même période. Du coup, il s’est réjoui de ces avances remarquables expliquant qu’il s’agit des fruits de la nouvelle politique établie par l’Etat, à traves son département dans la perspective d’une économie, diversement, productive et indépendante aux revenus des hydrocarbures.
En outre, Bouchouareb a révélé que le retrait des agréments aux concessionnaires d’automobile est une décision prise par l’ensemble du gouvernement, annonçant que son département compte présenter un dossier relatif à ce sujet dans la prochaine réunion interministérielle afin de prendre la décision adéquate. Par ailleurs, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a annoncé, hier, au Conseil de la nation, que la spécialité de métrologie sera ouverte, pour la première fois en Algérie, au sein de l’université de Ferhat Abbès, dans la wilaya de Sétif. En réponse aux interventions des sénateurs concernant le projet de loi relatif à la métrologie, il a indiqué que cette nouvelle spécialité sera, pratiquement, enseignée dans tous les cycles universitaires (Licence, Master, Doctorat), ceci afin de préparer des ressources humaines nécessaires et en mesure de mettre en œuvre cette nouvelle loi de métrologie. Dans ce sens, Abdessalem Bouchouareb a défendu le projet de loi relatif à la métrologie, qualifiant-le du texte de saut qualitatif dans la promotion et l’amélioration de l’industrie tout en préservant le consommateur algérien contre tout type de produit qui ne répond pas aux normes internationales.
Salim Lariche