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Ils plaident pour les athlètes russes et biélorusses : Berraf et l’ACNOA dénoncent les deux poids, deux mesures des occidentaux

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L’Algérie, pays réputé pour défendre les causes justes dans tous les domaines et tous les espaces, vient de prouver encore cette devise, via l’un de ses personnalités sportives, en l’occurrence Mustapha Berraf, le président de l’association des comités olympiques nationaux africains (ACNOA), qui vient de se prononcer sur le diktat que les occidentaux veulent imposer au monde du sport.
En effet, l’ACNOA s’est prononcée, à Nouakchott (Mauritanie), en faveur de la participation sans  »aucune discrimination » des sportifs Russes et Biélorusses aux JO-2024 de Paris, lors de la 59e session ordinaire du Comité exécutif de cette instance.
« Les membres (de l’ACNOA) se sont prononcés à l’unanimité en faveur de la participation des athlètes Russes et Biélorusses à toutes les compétitions internationales », indique le document de l’ACNOA pour qui  »il s’agira ainsi de permettre aux athlètes (Russes et Biélorusses) de participer en toute neutralité sans aucun signe identitaire aux Jeux olympiques de Paris 2024″, précise le texte.
Le Président de l’Association, l’Algérien Mustapha Berraf, à réitéré cette position en affirmant que l’ACNOA s’aligne sur les positions du Comité International Olympique (CIO) et de son président, Thomas Bach.Les comités olympiques africains s’alignent ainsi sur la position du CIO et rejoignent le Conseil olympique d’Asie (COA) qui avait proposé fin janvier d’intégrer ces athlètes à ses compétitions régionales comme les Jeux asiatiques en exprimant son soutien à la position du CIO. « Aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport », avait assuré l’exécutif du CIO. C’est également l’avis de l’ACNOA qui « a donné son accord pour réaffirmer que la politique ne saurait faire pression sur le sport et retirer à celui-ci toutes ses valeurs de noblesse qui tournent autour de la paix, de l’Unité et de la solidarité ».
Par ailleurs, l’ACNOA affirme dans son communiqué que les travaux de Nouakchott  »revêtent un cachet historique dans ce sens, et insiste sur la levée des barrières qui ne doivent pas exister entre la politique et le sport ».
Pour l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique,  »les athlètes ne doivent en aucun cas payer le lourd tribut d’un conflit quel qu’il soit et où qu’il soit ».
Une mise au point qui mérite d’être mise en exergue, car le monde du sport ne doit jamais obéir aux actes de discriminations des occidentaux qui n’hésitent pas de verser dans le deux poids, deux mesures, suivant leurs intérêts et leur humour.
H. S.

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