Accueil ACTUALITÉ ILS ONT PRIS LEURS QUARTIERS HIER : Les premiers mots des nouveaux...

ILS ONT PRIS LEURS QUARTIERS HIER : Les premiers mots des nouveaux ministres

0

Dévoilés au grand public dans la soirée de jeudi, les nouveaux membres du staff gouvernemental du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, ont officialisé hier matin leurs prises de fonctions.

Youcef Acheuk : «Je suis conscient des défis qui m’attendent»
Au siège du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, où s’est déroulée la cérémonie de passation des consignes entre le nouveau ministre, Youcef Acheuk, et son homologue sortant, Tidjani Hassane Haddam. Dans une brève allocution, le nouveau ministre a affirmé être «conscient des charges qu’impose ce poste et l’ampleur des défis qui m’attendent ».

Ammar Belhimer : «Je tends la main à tout le monde »
Ammar Belhimer a pris hier ses nouvelles fonctions de ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, en remplacement de Hassane Rabehi. La cérémonie de prise de fonctions s’est déroulée au siège du ministère de la Communication. « Je tiens d’abord à rassurer mes collègues dans le secteur en leur affirmant que je tends la main à tout le monde. Je souhaite qu’on puisse travailler tous ensemble pour donner un nouveau souffle à notre secteur et de trouver les solutions adéquates à ses problèmes financiers, structurels et organiques afin qu’il puisse se consacrer comme il le faut à ses nobles missions en offrant un média objectif et authentique au service du pays et des citoyens et en adéquation avec les exigences de notre époque », a déclaré Belhimer.

Farhat Aït Ali Braham: «Pour une véritable relance de l’Industrie »
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Farhat Aït Ali Braham, qui a remplacé Djamila Tamazirt, s’est engagé à relancer l’Industrie et de relever le taux de la croissance, tout en exprimant sa gratitude envers le président de la République qui a placé en lui cette confiance. Aït Ali a insisté sur la régulation des importations, soulignant que les ministres-délégués qui travailleront sous son autorité devraient contribuer à booster ce secteur. De son côté, Yassine Djeridene, ministre de la Micro entreprise, des startup et de l’économie de la connaissance, a axé son intervention autour de la nécessité de relancer une forte industrie en s’appuyant sur le développement technologique. Quant à Yacine Oualid, ministre délégué chargé des startup, a reconnu que la responsabilité est grande, mais qu’il ne ménagera aucun effort dans le but d’enclencher un nouveau démarrage du secteur. Même engagements de la part de Nassim Diafat, ministre délégué chargé des incubateurs, ajoutant que le domaine qu’il gère sera un trait d’union entre les PME et son ministère.

Abderrahmane Raouya : «Je suis l’enfant du secteur financier »
Abderrahmane Raouya, qui fait son comeback à la tête du ministère des Finances, un poste qu’il a cédé, en avril dernier, à Mohamed Loukal dans la foulée du Hirak, l’a bien dit hier : « Je suis l’enfant du secteur financier national et je suis un fin connaisseur de ses détails ». Il a affirmé toutefois que la mission qui l’attend est très difficile mais « pas impossible », incitant les cadres de son secteur à « redoubler d’efforts pour surpasser cette phase très critique que traverse l’Algérie ». En effet, il a insisté sur l’amélioration des services financiers offerts aux citoyens et souligné que le programme de Tebboune est « complémentaire » et « donnant un nouveau démarrage pour une nouvelle phase » et « réaliser la croissance économique».

Chems-Eddine Chitour : «Un horizon de l’université commun pour 2030 »
Remplaçant le ministre sortant, Tayeb Bouzid, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems-Eddine Chitour, a considéré qu’il « n’est aujourd’hui plus tolérable de continuer à gérer ce secteur avec la même stratégie qu’en 2000», dévoilant que sa priorité est d’établir les objectifs d’« un horizon commun pour 2030 ». Il a estimé que l’université algérienne doit aujourd’hui offrir tous les moyens à ses étudiants afin de réduire la migration vers les universités de l’étranger, s’engageant à œuvrer à « rétablir la confiance entre l’étudiant et son université ». Il a ajouté que l’université algérienne est en mesure de relever le défi d’offrir une bonne formation académique à ses étudiants, insistant sur le fait de bien prendre en charge les sollicitations socio-pédagogiques des étudiants. Chitour a plaidé aussi en faveur de l’introduction des moyens technologiques dans les méthodes d’enseignements, comme les conférences virtuelles, en abandonnant les méthodes classiques devenues aujourd’hui caduques.

Malika Bendouda : «Réconcilier le citoyen avec sa culture…»
Lors de la cérémonie de passation de consignes avec Hassane Rabehi, la nouvelle ministre de la Culture, Malika Bendouda, a considéré que « l’Algérie vit une crise car la Culture est en crise.
Pour relancer le développement du pays, il faut une véritable relance de la culture». D’emblée Bendouda donne sa propre définition de la culture : «Elle touche à tout ce qui lie l’individu à son environnement, personnalité et identité », ajoutant : « Nous ne voulons pas d’une culture de folklore, mais d’une culture qui construit le citoyen algérien ». Dans son allocution, Bendouda a mis en avant sa volonté de « revoir la conception générale de la culture et de réconcilier le citoyen avec sa culture et son identité ». La ministre a également annoncé un prochain « débat sur la politique culturelle du pays », considérant la Culture comme « un secteur vital (…) aujourd’hui en crise ».

Arezki  Berraki: «Le grand défi c’est les changements climatiques»
Le nouveau ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a pris ses fonctions hier, en remplacement d’Ali Hamam.
Lors de la cérémonie qui s’est déroulée en présence des cadres du secteur, Berraki s’est dit être bien conscient « des missions difficiles » qui lui incombent et qu’étant issu de ce secteur stratégique et vital, il savait que le plus grand défi auquel fait face le secteur sont « les changements climatiques » que connaît le monde et qui exigent, a-t-il dit, « une bonne préparation pour y faire face et maitriser leur gestion ».

Sid Ali Khaldi : «Séparer l’argent sale du Sport»
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a pris hier ses nouvelles fonctions en remplacement de Raouf Salim Bernaoui, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège du MJS. « Je remercie le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la confiance placée dans ma personne à la tête d’un secteur stratégique qui constitue une des priorités de son programme, à travers le lancement d’un processus pour la promotion du département de la Jeunesse et des Sports. Je veillerai à assurer la poursuite des efforts consentis par mon prédécesseur qui a pris les rênes de ce secteur dans une conjoncture très difficile », a déclaré Khaldi dans une brève allocution, en présence de Noureddine Morceli, le nouveau secrétaire d’État chargé du sport d’élite. Ainsi, Sid Ali Khaldi a tenu la promesse de séparer « l’argent sale du Sport et à poursuivre le travail engagé jusque-là dans le cadre de la stabilité, de la concertation et de la coordination avec tous les acteurs concernés, au sein d’une République démocratique qui respecte les lois et règles de l’éthique ».

Abderrahmane Benbouzid : «Je vous demande de m’aider»
Abderrahmane Benbouzid a pris hier ses fonctions de ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en remplacement de Mohamed Miraoui, de même que Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad qui a été installé dans ses fonctions de ministre délégué, chargé de l’industrie pharmaceutique. Intervenant lors de la cérémonie, Benbouzid, qui occupait le poste de chef de service orthopédie à l’Établissement hospitalier spécialisé de Ben Aknoun et professeur à la Faculté de médecine d’Alger, a relevé qu’il a hérité d’un poste de responsabilité à la tête d’un secteur « très sensible et en contact direct avec les citoyens ». Il a estimé que la situation du secteur de la Santé est « très difficile », d’où la nécessité de «conjuguer les efforts » pour « réussir le défi de changer l’image de ce secteur ». «
Je vous demande de m’aider dans cette mission difficile afin de ne pas commettre les mêmes erreurs », a-t-il lancé aux cadres du ministère, faisant observer que « le seul critère de réussite demeure le travail et la persévérance ». Rappelant qu’il exerce depuis 44 ans dans le corps de la Santé où il a gravi tous les échelons, le nouveau ministre a insisté sur la nécessité de « donner une image positive à la santé en Algérie ». De son côté, Benbahmad a relevé que le département qu’il dirige est nouveau, s’engageant à « développer l’industrie pharmaceutique en Algérie».

Chérif Omari : «Attirer les jeunes vers l’Agriculture »
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari, a promis hier d’œuvrer à la création de la richesse dans son secteur en attirant les jeunes à s’insérer professionnellement dans ce secteur.
Il s’est engagé également à « rassembler les compétences, mobiliser tous les professionnels pour la croissance dans l’agriculture notamment dans les zones rurales, et aussi promouvoir les exportations, diversifier l’économie nationale et attirer plus de main-d’œuvre qualifiée».
Hamid Mecheri

Article précédentLA PÊCHE ET L’AGRICULTURE SAHARIENNE ET DE MONTAGNE : Quelle stratégie pour le secteur ?
Article suivant11 PERSONNES TUÉES PAR LE CO EN TROIS JOURS : La Protection civile donne l’alerte