Le président Tebboune réunira aujourd’hui, son premier Conseil des ministres, lors duquel il présentera son plan d’action aux membres de l’Exécutif dirigé par Abdelaziz Djerad.
Dans ce cadre, le chef de l’État avait donné dans son programme électoral beaucoup d’importance au développent de l’Agriculture et l’économie en général en vue de s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures et d’éradiquer le chômage. Dans ce volet, Tebboune a promis d’accorder un plan d’urgence pour le secteur de l’Agriculture, lequel «aura une stratégie d’urgence pour assurer une autonomie agricole et aller vers l’exportation ensuite», a-t-il indiqué lors d’un discours prononcé à Sétif pendant la campagne électorale des élections du 12 décembre. Aussi dans « ses 54 engagement pour une nouvelle République », on peut lire les grandes lignes de son programme consacré à ce secteur.
En effet Abdelmadjid Tebboune a confirmé que ce plan d’urgence «permettra la modernisation de l’agriculture afin de la rendre apte à garantir la sécurité alimentaire et satisfaire les besoin nationaux » citant «la production animale, végétale et la production importée tel le sucre, l’huile et le maïs », dont le monopole était détenu pendant des années par quelques rares entreprises.
Concernant la terre et le foncier agricole, Tebboune a promis la réhabilitation et la mise en valeur des terres agricoles dans les zones steppiques sahariennes et les montagnes, l’assainissement du foncier agricole, s’engageant aussi de développer la production halieutique en urgence à travers la relance de l’élevage halieutique. C’est ce qui explique d’ailleurs la séparation du ministère de la Pèche de celui de l’Agriculture et la création du poste de ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne et des montagne. Cette nouvelle restructuration du secteur sera-t-elle la panacée ?
En outre, et pour un rappel, dans son discours suivant son investiture, le nouveau locataire d’El Mouradia a déclaré les premières priorités qu’il suivra dans ce cadre, parmi lesquelles, il cite le secteur de l’Agriculture, dont-t-il s’est engagé à moderniser, en recourant notamment aux moyens technologiques dans le but évident d’une amélioration certaine de son rendement, en valorisant la production nationale manufacturière agricole. Ainsi, la stratégie du secteur aussi bien celle afférente aux sous-secteurs de la Pêche et de l’agriculture saharienne et de montagne, sera connue aujourd’hui, à l’issue du Conseil des ministres.
Il ne reste maintenant qu’à voir les résultats d’une telle politique sur le terrain. Autrement dit, attendre pour voir si cette orientation va dans le sens d’augmenter la production nationale dans ce secteur et s’il elle aidera à réduire les problèmes de l’agriculteur tout en améliorant la vie du citoyen.
Sarah Oubraham
