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ILS ONT FAIT DES DIZAINES DE MARTYRS DANS LES CAMPS DE NUSEÏRAT ET JABALYA : Bombardements meurtriers à Ghaza

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L’occupation sioniste poursuit sa guerre d’extermination à Ghaza, concentrant ses bombardements sur les régions nord et centre du territoire, où elle détruit des blocs résidentiels et commet de nouveaux massacres.
L’hôpital Al-Awda a rapporté que 31 martyrs et 127 blessés ont été recensés suite à des bombardements aériens et d’artillerie sionistes sur le camp de réfugiés de Nuseirat en 24 heures. Au 420e jour de l’agression israélienne sur Ghaza, des dizaines de martyrs et de blessés ont été enregistrés à travers le territoire, notamment dans les camps de Nuseirat, Maghazi, Deir Al-Balah et la ville de Ghaza, en raison de l’intensification des frappes de l’armée de l’occupant sioniste. Alors que 32 Palestiniens ont été tués dans des frappes depuis l’aube, dont 24 dans le camp de Nuseirat. Parallèlement, la chaîne israélienne 12 a indiqué que l’armée élargit ses opérations dans le nord de Ghaza. Les forces d’occupation ont utilisé des « robots » piégés pour faire exploser des habitations dans le projet résidentiel de Beit Lahia, au nord du territoire. De plus, elles ont détruit des blocs résidentiels entiers dans le camp de Jabalia. Ainsi que 4 martyrs et plusieurs blessés ont été recensés après que des maisons ont été ciblées dans la ville de Ghaza. Par ailleurs, la Défense civile a retiré 3 corps et secouru 5 blessés d’une maison bombardée dans la rue Al-Wahda, à l’ouest de la ville. Trois martyrs ont également été tués suite à une frappe visant un groupe de civils près du carrefour Al-Sinaa dans le quartier de Tel Al-Hawa, au sud-ouest de Ghaza. Un autre raid aérien a touché une maison dans le quartier de Sabra, au sud de la ville. Deux Palestiniens ont été blessés par les tirs d’un drone sioniste dans la région côtière d’Al-Mawasi, à l’ouest de Rafah, au sud de Ghaza. Cette zone côtière palestinienne, située au sud-ouest de Ghaza, était autrefois connue pour ses terres agricoles fertiles et ses eaux souterraines fraîches. Toutefois, les politiques de l’occupation israélienne l’ont transformée de « grenier alimentaire de Ghaza » en terres arides et en foyer de déplacement forcé. Cinq autres martyrs et plusieurs blessés ont été enregistrés suite à un bombardement d’une maison au sud du rond-point Abu Srour, à Nuseirat, au centre de Ghaza. L’artillerie de l’occupation a également ciblé la tour numéro 5 des immeubles « Ein Jalout » dans le même camp. Des frappes aériennes, des bombardements d’artillerie et des tirs ont touché le nord du camp de Nuseirat. Les équipes médicales ont également récupéré 19 martyrs des rues et des maisons bombardées hier et la nuit dernière dans cette zone. Depuis le 7 octobre 2023, le bilan des victimes s’élève à 44 363 martyrs et 105 070 blessés.

La Résistance salue une opération héroïque à Ariel
Le bureau médiatique des Comités de résistance en Palestine a qualifié l’attaque menée contre des colons sionistes dans la colonie illégale d’Ariel, à Salfit, d’« opération héroïque ». Ce geste, selon eux, représente une réponse légitime et naturelle face aux crimes et à la guerre d’extermination orchestrée par l’occupation sioniste contre Ghaza. Le ministère de la Santé palestinien a confirmé hier le martyre de Samir Mohammed Ahmed Hussein, âgé de 46 ans, abattu par les forces de l’occupation près de Salfit, en Cisjordanie occupée. Hussein, originaire du village d’Aïnabous, près de Naplouse, est identifié comme l’auteur de l’attaque de résistance contre la colonie d’Ariel. L’opération a causé 9 blessés parmi les colons, dont 3 dans un état critique. Les Brigades Al-Qassam, branche armée du mouvement de résistance palestinienne, ont revendiqué cette attaque. Selon la radio de l’armée de l’occupation, la fusillade a ciblé un bus près de la colonie d’Ariel, et l’assaillant a été tué sur place. Un responsable militaire israélien a décrit l’incident comme un guet-apens visant à la fois une patrouille de police et un bus. En réponse, les forces de l’occupation ont renforcé leur présence dans la région, installant plusieurs barrages pour sécuriser la zone. Les Comités de résistance ont également souligné que cette opération constitue une gifle infligée au système sécuritaire sioniste, exposant ses failles malgré ses moyens militaires et de renseignement, et une démonstration de la capacité des résistants palestiniens à mener des frappes précises et puissantes contre l’armée d’occupation et les colons, à leur guise, au moment et à l’endroit qu’ils choisissent.

« Le pire massacre de civils depuis la Seconde Guerre mondiale », selon l’UNRWA
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré que le secteur de Ghaza connaît, depuis octobre 2023, les bombardements les plus violents visant des civils depuis la Seconde Guerre mondiale. Le commissaire général de l’UNRWA a dénoncé une situation tragique pour les habitants de Ghaza, alors que l’occupation poursuit sa guerre d’extermination. Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée le 29 novembre, l’UNRWA a affirmé que la crise des réfugiés palestiniens demeure la plus ancienne et la plus non résolue au monde. Cette commémoration intervient alors que la guerre d’extermination menée par Israël à Ghaza se poursuit, sans réponse de la communauté internationale.Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a rappelé que « les guerres affectent toujours les plus vulnérables en premier ». Il a révélé que 70 % des martyrs de la guerre à Ghaza sont des femmes et des enfants. Lazzarini a également souligné que l’opération militaire en cours dans le nord de Ghaza, depuis sept semaines, a déplacé plus de 130 000 personnes, contraintes de chercher refuge dans des maisons abandonnées, des cliniques ou des magasins détruits, tandis que d’autres dorment à ciel ouvert. Dans tout Ghaza, environ 50 000 femmes enceintes font face à des conditions extrêmes, tandis que les femmes allaitantes luttent pour survivre au milieu des déchets et des eaux usées. Par ailleurs, 700 000 femmes menstruées manquent de protections hygiéniques et de produits essentiels, ces derniers étant soit indisponibles, soit hors de prix, le coût du savon ayant augmenté de 1100 %. Malgré les appels à un arrêt immédiat des hostilités, l’occupation israélienne poursuit son offensive à Ghaza. Israël a également ignoré les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, et de Yoav Galant, ancien ministre de la Défense, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En parallèle, Israël refuse de respecter la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant l’arrêt immédiat de la guerre, ainsi que les ordres de la Cour internationale de justice en faveur de mesures visant à protéger les civils. Des efforts régionaux et internationaux se poursuivent cependant pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord sur un échange de prisonniers. Chaque 29 novembre, des événements de solidarité sont organisés à travers le monde pour rappeler les droits du peuple palestinien, constamment violés par l’occupation israélienne. Lazzarini a renouvelé son appel à un cessez-le-feu immédiat pour protéger les femmes et les enfants, ainsi qu’à la livraison régulière et ininterrompue d’aide humanitaire, y compris de produits d’hygiène essentiels.

L’OMS alerte sur une crise humanitaire catastrophique
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Ghaza, décrivant des pénuries critiques en médicaments, nourriture, abris et carburant, notamment dans le nord. Cette situation, qualifiée de « catastrophique », perdure sous le blocus sioniste, tandis que les efforts internationaux restent bloqués par le veto occidental, particulièrement celui des États-Unis, qui ont récemment rejeté une résolution soutenue par 14 membres du Conseil de sécurité. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné lors d’une conférence de presse à Genève que 90 % des déplacés vivent désormais dans des tentes, une dégradation dramatique par rapport à l’année précédente où la plupart trouvaient refuge dans des bâtiments publics ou chez des proches. « Cette situation expose des milliers de personnes aux maladies respiratoires, à la malnutrition et aux effets du froid et des intempéries », a-t-il averti. Dans le nord de Ghaza, sous blocus total, la famine menace gravement, selon une récente évaluation de l’ONU. Une mission conjointe de l’OMS et de ses partenaires a inspecté plusieurs établissements de santé dans la région, révélant une pénurie critique de médicaments essentiels et une hausse alarmante des patients atteints de maladies chroniques ou souffrant de traumatismes graves. Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens, a exprimé son espoir que les équipes puissent accéder samedi aux deux derniers hôpitaux encore fonctionnels, Kamal Adwan et Al Awda, bien qu’ils opèrent de façon très limitée. « Ces structures manquent de tout, en particulier de carburant. Sans carburant, il n’y a pas d’opérations humanitaires possibles », a-t-il insisté. Malgré les difficultés, l’OMS a facilité l’évacuation médicale de 17 patients vers la Jordanie cette semaine, dont 12 transférés aux États-Unis pour des soins. Cependant, plus de 12 000 patients nécessitant une évacuation urgente restent bloqués à Ghaza, faute de couloirs médicaux adéquats. La communauté internationale reste impuissante face au veto des puissances occidentales, qui freine toute initiative visant à alléger la souffrance des habitants de Ghaza, alors que les crimes de guerre se poursuivent dans l’impunité totale.

2 500 enfants nécessitent une évacuation médicale urgente
Environ 2 500 enfants de la bande de Ghaza, assiégée par une agression sioniste brutale, nécessitent une évacuation médicale d’urgence, a averti le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Selon son porte-parole, Kazem Abu Khalaf, cité par l’agence de presse palestinienne Wafa, « 30 % des enfants dans la bande de Ghaza souffrent de malnutrition aiguë », et près de 2 500 autres enfants ont besoin d’une évacuation médicale immédiate. Le porte-parole a également signalé que 95 % des écoles accueillant des déplacés dans l’enclave palestinienne ont été complètement détruites, soulignant que la situation dans le nord de Ghaza est « extrêmement difficile et tragique », avec une détérioration continue des conditions de vie. Les hôpitaux de Ghaza ont été frappés à plusieurs reprises depuis le début de l’agression sioniste en octobre 2023. Plus d’un an après le début de cette offensive, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a constaté les graves répercussions sur la santé des enfants palestiniens, des nouveau-nés et de leurs mères, exacerbées par des conditions de vie déplorables, un accès limité à la nourriture et des déplacements constants. Mohammad Abu Tayyem, pédiatre de MSF à l’hôpital Nasser, dans le sud de Ghaza, a indiqué que « nous traitons des nourrissons souffrant de maladies infectieuses, respiratoires et cutanées ». L’ONG a également précisé que de nombreuses mères, déjà mal nourries, donnent naissance à des bébés prématurés en raison du stress constant et du manque de nourriture et d’hygiène. Cela entraîne un risque accru de complications post-partum.
M. Seghilani

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