Le Syndicat national des travailleurs des impôts affilié à l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) a décidé d’appeler à une grève nationale de trois jours à partir du 8 septembre pour revendiquer l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle.
Par ailleurs, le même syndicat décide de suivre une autre grève ouverte le 17 septembre prochain si leurs revendications ne seront pas prises en considération par le ministère des Finances. Selon un membre du Syndicat national des travailleurs des impôts, contacté, hier, ces revendications s’articuleront, notamment sur la publication du statut particulier modificatif sur l’administration fiscale et sur la loi des postes spécifiques ainsi que la publication des nouvelles lois structurelles CDI, CPI et DGE. De même, le Syndicat préconise l’intégration des collègues de l’ANEM par une dérogation spéciale ou les recruter par une dérogation spéciale de la Direction générale de la fonction publique (DGFP). Aussi, selon les syndicalistes, il est important, également d’augmenter le taux de rendement de 35% à 40 % et augmenter, notamment la prime de rendement destinée aux travailleurs du Sud et du grand sud par la majoration qui a été supprimée auparavant : « En plus l’octroi de la commission de la vente des vignettes automobiles et timbres citée dans la loi enregistrement et timbres dans l’article 301», ont-ils ajouté.
À noter que la rentrée sociale s’annonce bien mouvementée, elle prévoit déjà une grève nationale du 8 au 10 septembre prochain du personnel des impôts.
Mehdi Isikioune