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IL EST ASPERGÉ D’INSECTICIDES TOXIQUES À L’INTÉRIEUR DE SA CELLULE DE PRISON : Mohamed Lamine Haddi subit les « pires tortures » de l’occupant marocain

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Le prisonnier sahraoui du groupe Gdeim Izik, le journaliste Mohamed Lamine Haddi, est soumis aux formes de torture « les plus cruelles » dans les geôles de l’occupant marocain, dont sa politique coloniale à l’encontre du peuple sahraoui, use de pratiques « inhumaines», dénonce sa famille.

Des pratiques auxquelles a recours l’occupant marocain, en violation flagrante des droits de l’Homme en général et les droits des militants sahraouis, détenus dans les prisons du système politique colonial marocain au Sahara occidental.
Mohamed Ali Haddi, frère du détenu a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que son congénère incarcéré arbitrairement à la prison de Tiflet 2, « a été victime d’une agression de la part de l’administration pénitentiaire et de son directeur » précisant que le détenu sahraoui, journaliste a été « aspergé dans sa cellule d’insecticides toxiques, alors qu’il se trouvait à l’intérieur », ajoutant que Mohamed Lamine Haddi « a été forcé de rester dans sa cellule rien que pour le dissuader d’entamer une grève de la faim qu’il avait l’habitude de faire périodiquement ». Le détenu sahraoui, dans les prisons de l’occupant marocain s’est évanoui durant des heures, en raison de l’odeur et de la toxicité de la substance toxique, que l’administration de la prison de Tiflet 2, a eu recours, dans ses intimidations et ses violations des droits des prisonniers sahraouis. «Mohamed Lamine Haddi s’est évanoui pendant des heures, en raison de l’odeur d’une substance toxique » a indiqué, son frère dans ses déclarations, entraînant, poursuit-il «  des complications de santé pour lesquelles il n’a reçu ni premiers soins ni traitement » affirme, Mohamed Ali Haddi. Indiquant que les autorités de l’occupant marocain, qui continuent de « commettre de graves violations » contre son frère en recourant à diverses méthodes de torture et d’abus, l’occupant marocain a procédé à la falsification de documents pour dissimuler ses violations et ses atteintes aux droits des détenus sahraouis, dont son frère, Mohame Lamine Haddi. Il affirme, dans ses déclarations que les autorités pénitenciers de l’occupation marocaine «ont falsifié les faits de cette agression » et ont usé de mensonges, « en affirmant que le prisonnier Mohamed Lamine Haddi a été sorti comme les autres prisonniers des cellules avant de les asperger de pesticides ». Il a également fait savoir dans sa déclaration que sa famille a publié un communiqué à cet égard, dans lequel « elle a réfuté les mensonges rapportés par les médias », qui faut-il le noter, mensonges et médias constituent, comme nul n’ignore, un des bras, à l’instar de la justice de tout système politique colonial. Le frère du détenu sahraoui a fait savoir, que dans le communiqué publié par la famille Haddi, il est indiqué que le détenu sahraoui , « a  subi des actes de torture et de violences pratiqués de façon cruelle et inhumaine » par les autorités d’occupation à l’encontre du journaliste Mohamed Lamine Haddi.
Par ailleurs, Mohamed Ali Haddi a souligné que l’état de santé de son frère, « se détériore en raison des négligences médicales et des mauvais traitements qu’il subit », précisant dans ce sens que le prisonnier « n’est pas autorisé à quitter la cellule ». Poursuivant ses déclarations sur la dernière visite qu’il a rendu à son frère,  Mohamed Ali Haddi dira que « j’ai remarqué un net changement, dans ses traits, son corps, des ecchymoses, blessures et signes de torture qui sont clairement visibles », ce qui indique, poursuit-il « que mon frère vit dans les conditions les plus sombres et subit les pires tortures physique et psychologique ». Pour rappel, le prisonnier du groupe Gdeim Izik avait déjà fait l’objet d’agressions à répétition dont celle menée le 15 mars 2022 par les employés de l’administration pénitentiaire « alors qu’il envisageait d’informer celle-ci de sa décision d’observer une grève de la faim », selon son frère qui a précisé que la plus longue grève de la faim observée par Mohamed Lamine Haddi a duré 69 jours au cours de laquelle il a souffert de négligence médicale et de plusieurs maladies chroniques, dont l’asthme.
Karima B.

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