Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a rappelé les citoyens concernés par le Hadj que « l’opération de saisie des données pour la demande de visa se poursuivra jusqu’au 15 mai 2018 comme dernier délai », a indiqué dimanche un communiqué du ministère. « Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, qui renvoie à son précédent communiqué du 22 avril 2018 à propos des citoyens concernés par le Hadj 2018, rappelle que l’opération de saisie des données pour la demande de visa a débuté le 17 avril 2018 et se poursuivra jusqu’au 15 mai 2018 comme dernier délai », a précisé le communiqué. A ce propos, « le ministère de l’Intérieur appelle l’ensemble des citoyens détenteurs du livret de pèlerinage 2018 accusant un retard de paiement des frais de pèlerinage à se rapprocher, dans les plus brefs délais, des agences de la Banque d’Algérie (BA) sur tout le territoire national afin de s’acquitter des frais et de déposer leurs dossiers au niveau des circonscriptions administratives ou daïras pour compléter les procédures administratives relatives aux renseignements des livrets de hadj et la saisie des données pour l’obtention du visa dans les délais fixés », a conclu le communiqué.
L’Algérie en passe de produire des anticorps de camélidés
Un projet de production d’anticorps de camélidés à des fins thérapeutiques et diagnostiques est actuellement en cours d’élaboration par une équipe de recherche du Centre national de recherche en biotechnologie de Constantine (CRBT), a appris l’APS du responsable de cette équipe, Saâd Mebrek. S’exprimant au 2e jour des travaux du Congrès international « les rencontres de l’agriculture et de la biologie (RAB 2018) », organisé à l’université Frères Mentouri, (Constantine 1), M. Mebrek a expliqué que les anticorps, connus dans le jargon scientifique par « VHH ou nano bodies », sont « particulièrement utilisés dans le domaine de l’analyse et de l’imagerie médicale mais également à des buts thérapeutiques telle que l’élaboration de sérums antiscorpionniques », a-t-il ajouté. Il a, dans ce sens, indiqué que le CRBT compte, dans un premier temps, « maîtriser la production de ces anticorps pour ensuite les utiliser en substitution des méthodes conventionnelles de diagnostic », rappelant que les kits de diagnostic médical, de même que la plupart des médicaments et sérums d’immunothérapie utilisés en Algérie sont importés. Le chercheur en biotechnologie a souligné qu’à travers cette initiative, le CRBT « vise à mettre son savoir au service de la santé publique et de l’économie nationale en réduisant la facture de l’importation de certains produits médicaux ».
Des chercheurs algériens développent un système de lecture sur le cerveau d’un handicapé muet
Un « projet de signature neurologique cérébral », système lisant les signaux diffusés par le cerveau d’un handicapé incapable de parler, a été développé par le chercheur Djamel Bouchefra. Ce système, qui entre dans le cadre du projet de recherche de signature neurologique cérébral, utilise un casque sur le siège d’un fauteuil électrique pour capter des signaux cérébraux, les transmettre pour traitement et les intégrer avec la pensée de la personne handicapée après le déclenchement d’une étincelle électrique au cerveau, a expliqué, dans une déclaration à l’APS, Bouchefra, chercheur au Centre de développement des technologies avancées d’Alger. « Nous œuvrons à travers cet appareil à reconnaître les signaux cérébraux et leur donner une signature neurologique pour permettre au handicapé de réfléchir à faire bouger le fauteuil et ses membres », a souligné Bouchefra. « En adoptant ce système, ayant fait l’objet d’étude depuis deux années au niveau du centre, nous tentons d’aider la personne souffrant de paralysie et qui trouve des difficultés à parler à réfléchir. Notre objectif est de prendre en charge ses préoccupations », a ajouté Djamel Bouchefra. Cette expérience scientifique, d’ordre sanitaire, entrera en phase de commercialisation dans un an après des tests, a-t-il précisé.
Une adolescente violée, aspergée d’essence et brûlée en Inde
Une adolescente indienne luttait, hier, pour sa vie après avoir été violée, aspergée d’essence et brûlée, a annoncé la police locale, seconde affaire de ce type en quelques jours dans ce pays d’Asie du Sud. « La fille souffre de brûlures au premier degré sur 70% du corps », a déclaré Shailendra Barnwal, un responsable policier du district de Pakur dans l’Etat reculé du Jharkhand (est).
Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation d’un jeune homme de 19 ans qui vit dans le même quartier que la victime de 17 ans. « Il a versé du kérosène sur la fille et l’a brûlée », a indiqué M. Barnwal. Cette attaque est survenue vendredi, le même jour et dans la même région d’un fait similaire qui a scandalisé l’opinion publique et où une victime de viol a trouvé la mort brûlée vive. Dans cette affaire retentissante, le principal suspect et le chef du village, où les faits se sont produits ont été arrêtés dimanche et la famille de la victime de 16 ans placée sous protection spéciale de la police. La jeune fille du district de Chatra avait été enlevée de chez elle jeudi alors que sa famille assistait à un mariage et violée dans une forêt. Ses proches s’étaient alors plaints auprès du conseil des anciens du village qui avait ordonné vendredi à deux accusés d’effectuer cent abdominaux et de verser une amende de 50 000 roupies (750 dollars). Furieux devant cette sentence, les suspects auraient alors roué de coups les parents de la jeune fille et incendié leur maison avec cette dernière à l’intérieur. Ces drames interviennent à la suite de toute une série d’affaires de violences en Inde, en dépit du durcissement des lois en la matière.
Deux ados blessés par balles à Londres
Deux garçons ont été blessés par balles dimanche en pleine journée à Londres, a indiqué la police.
Agés de 12 et 15 ans, les deux jeunes ont été trouvés par des policiers peu après avoir été blessés par balles à des endroits différents de la commune de Harrow, dans le nord-ouest de Londres. « Un garçon de 12 ans a été soigné sur les lieux avant d’être emmené dans un hôpital de l’ouest londonien où il est actuellement », a affirmé dans un communiqué la police, ajoutant que la gravité des blessures de l’adolescent de 15 ans était en cours d’évaluation. Les violences par arme à feu ou arme blanche se sont fortement aggravées depuis le début de l’année dans la capitale du Royaume Uni. Au cours du premier trimestre 2018, Scotland Yard a ouvert 45 enquêtes pour meurtre, deux fois plus que sur la même période l’an dernier.
Sauvetage de 4 pêcheurs au large de Chlef et Mostaganem
Quatre pêcheurs ont été sauvés, dans la nuit de samedi à dimanche, au large du littoral entre Chlef et Mostaganem par les unités des garde-côtes, a-t-on appris de source sécuritaire. Les unités marines conjointes des wilayas d’Oran, Chlef, Mostaganem et d’Alger ont lancé une opération de recherche après qu’une embarcation, « Sidi Mâamar 2 », ait perdu contact samedi aux environs de 12 heures, a-t-on indiqué. L’embarcation a été retrouvée avec à son bord les quatre marins pêcheurs à 23 heures à 32 miles marins (60 km) au nord de « Hadjrat Nadji », dans la commune d’El Marsa (Chlef), a-t-on fait savoir.
Les quatre pêcheurs ont été transféré au port de Ténès (Chlef) où les premiers soins leur ont été prodigués. Le bateau de pêche « Sidi Mâamar 2 » avait embarqué du port de Ténès vendredi avant que son moteur ne tombe en panne faute de carburant. Il avait été tiré par les courants et les grosses vagues loin des eaux territoriales nationales, a-t-on ajouté de même source.
Les chambres cachées dans la tombe de Toutankhamon, «un mythe» ?
Les chambres cachées à proximité ou à l’intérieur de la tombe de Toutankhamon n’existent pas, a annoncé dimanche le ministère égyptien des Antiquités s’appuyant sur une recherche géophysique de haut niveau. Des études et analyses utilisant un radar à pénétration de sol (RPS) et menées par l’équipe scientifique italienne dirigée par Francesco Porcelli de l’Université Polytechnique de Turin ont fourni des « preuves concluantes sur l’inexistence » de ces chambres, a précisé le ministère dans un communiqué. « Il a été conclu, avec un très haut degré de fiabilité, que l’hypothèse de l’existence de chambres cachées ou de couloirs adjacents à la tombe de Toutankhamon n’est pas soutenue par les données RPS », a déclaré de son côté M. Porcelli cité dans ce communiqué. L’égyptologue britannique Nicholas Reeves avait avancé la théorie selon laquelle la momie de Néfertiti serait cachée dans une chambre secrète dans la tombe de Toutankhamon, dans la vallée des rois près de Louxor (centre-est).