Le mouvement de grève observé la semaine dernière par des lycéens de nombreux établissements scolaires à travers le pays a suscité des interrogations et des inquiétudes quant à son origine et son véritable objectif.
Alors que les mises en garde se sont multipliées contre les risques de ce mouvement, des parents d’élèves ont demandé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités et pour identifier les véritables meneurs de cette grève. En effet, nombreuses associations de parents d’élèves ont réagit au mouvement de contestation mené par les élèves depuis dimanche dernier. Ces dernières ont appelé les élèves à ne pas répondre aux appels anonymes qui ne veulent aucun bien au secteur. L’Association nationale de parents d’élèves, a exprimé dans ce contexte son refus de voir des élèves «mineurs» sortir à la rue pour organiser des manifestations «suspectes» et faire des revendications dont ils ne comprennent même pas le sens ». «Il y a des parties qui tentent de semer la confusion dans la société en s’en prenant à la communauté éducative », a averti la même source. Dans un communiqué rendu public, l’Union nationale des parents d’élèves avait estimé, de son côté, que «les élèves sont la proie de personnes suspectes qui se cachent derrière des écrans et publient des rumeurs sur les réseaux sociaux pour inciter ces derniers à sortir dans la rue et organiser des mouvements de contestation ». La même association a appelé à la nécessité de prendre conscience de la gravité de ces projets qu’elle a qualifiés de « lâches », et qui nécessitent « une position unie et sérieuse permettant de contrecarrer tout ce qui menace la sécurité et la stabilité de la société et l’avenir de nos enfants».
La même source a lancé, dans ce sens, un appel à la communauté éducative (enseignants, parents, administrateurs..) pour empêcher les «enfants » de se laisser entrainer par des appels trompeurs publiés sur les réseaux sociaux, à travers l’ouverture des canaux de dialogue et donner la parole aux élèves dans un cadre organisé pour exprimer leurs préoccupations et craintes. La nécessité d’ouvrir une enquête, et lever l’ambigüité sur l’origine de ce mouvement, a été également soulevée, outre l’importance de protéger l’école des interférences qui la menacent.
Ania N.
