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GRÈVE DANS LA FONCTION PUBLIQUE : La CSA brave le ministère du Travail

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La grève de deux jours à laquelle a appelé la Confédération des syndicats algériens (CSA) devra être entamée à compter d’aujourd’hui. Ce débrayage est observé, faut-il le signaler, après que le ministère du Travail ait fait état de son illégitimité. Plusieurs secteurs de la fonction publique risquent, en effet, d’être paralysés partiellement ou totalement deux jours durant à partir de ce mardi après que pas moins de 29 syndicats autonomes regroupés en une coalition aient décidé d’entamer des actions de grève pour réclamer une amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs. Il s’agit des secteurs de l’éducation, de la santé, de l’administration publique, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur, de la solidarité et des affaires religieuses. La CSA a expliqué dans un communiqué rendu public il y a une semaine que la décision de grève a été prise suite à « la grave détérioration du pouvoir d’achat, conséquence de la folle et anarchique flambée des prix des produits de large consommation ». Pour la même organisation, les dernières décisions du gouvernement relatives à la réduction et suppression de l’IRG et la nouvelle grille indiciaire des salaires, « sont inefficaces » et n’ « ont aucune incidence positive » sur le pouvoir d’achat des travailleurs. Évoquant la possibilité d’aller vers d’autres actions « plus radicales », la CSA a revendiqué l’augmentation à 100 DA la valeur du point indiciaire (actuellement fixé à 45 DA), la création d’un Observatoire national du pouvoir d’achat,  la révision du dossier des primes, et l’actualisation de la prime de zone sur l’actuel SNMG au lieu de celui de 1989.
Il est essentiel de rappeler que le ministère du Travail a réagi à ces appels à la grève par le biais d’un communiqué. Le ministère a précisé, dans ce sens, que la Confédération des syndicats algériens (CSA)  n’a pas reçu à ce jour le récépissé d’enregistrement de sa déclaration de constitution lui permettant d’activer légalement et ce, pour non-conformité du dossier aux dispositions de la loi n  90-14 du 02 juin 1990, modifiée et complétée, relative aux modalités d’exercice du droit syndical. Par conséquent, tout mouvement initié par cette coordination est une violation des dispositions légales en vigueur en matière d’exercice du droit syndical.
A. Nch

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