Ghaza continue de subir une offensive brutale alors que l’occupation sioniste viole de manière répétée l’accord de cessez-le-feu.
Le ministère de la Santé dans la bande de Ghaza a confirmé, au cours des dernières 24 heures, l’élévation au martyre de quatre Palestiniens en raison de ces violations, portant ainsi le bilan du massacre à 48 467 martyrs. Selon le dernier rapport quotidien du ministère, neuf martyrs ont été transportés vers les hôpitaux, dont cinq ont été extraits des décombres et quatre ont succombé à leurs blessures, en plus de 16 blessés. Cependant, de nombreuses victimes restent coincées sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux équipes de secours en raison des attaques continues. Dans un contexte de crise humanitaire croissante, le ministère de la Santé de Ghaza a annoncé l’arrêt total des services de diagnostic par imagerie médicale dans l’ensemble des établissements de santé du territoire. Cette situation résulte de la destruction systématique et intentionnelle des infrastructures médicales par l’occupant sioniste, qui a duré plus de 15 mois. Le ministère a précisé que quatre appareils d’IRM et quatre scanners (CT Scan) ont été entièrement détruits, de même que 33 équipements de radiographie, qu’ils soient fixes ou mobiles. Cette destruction prive des centaines de patients d’un accès à des services de diagnostic essentiels, mettant ainsi en péril la vie de nombreux blessés et malades. Les médecins et chirurgiens sont contraints de travailler dans des conditions désastreuses, sans outils de diagnostic appropriés, ce qui compromet sérieusement les efforts de sauvetage et de traitement des blessés. Face à cette tragédie, le ministère de la Santé a dénoncé ces attaques ciblées contre les établissements de soins comme des crimes de guerre flagrants, en violation du droit international humanitaire, qui interdit strictement toute attaque contre les infrastructures médicales et leur personnel. Il a appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre un terme à ces violations et fournir une assistance immédiate au secteur médical sinistré. Dans une tentative de pression supplémentaire contre la résistance palestinienne dans le cadre des négociations sur les prisonniers, l’occupant sioniste a décidé de couper totalement l’électricité à Ghaza. Cette mesure intervient après l’interdiction de l’entrée des aides humanitaires dans l’enclave assiégée, exacerbant davantage la souffrance de la population. Le ministre sioniste de l’Énergie et des Infrastructures, Eli Cohen, a déclaré avoir ordonné à la compagnie d’électricité de cesser de fournir de l’énergie à Ghaza. « Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour obtenir la libération de nos otages et garantir qu’il n’y aura pas de lendemain pour le Hamas à Ghaza », a-t-il affirmé. Cette décision criminelle a été dénoncée par Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Palestine occupée. Elle a mis en garde contre les conséquences de ce blocus énergétique, qui signifie l’arrêt des stations de dessalement et donc l’absence d’eau potable. Elle a qualifié cette décision de signe avant-coureur d’un génocide et a rappelé que l’absence de sanctions et d’embargos sur l’occupant équivaut à un soutien direct à l’un des pires massacres de notre époque.
M. Seghilani