Accueil ACTUALITÉ GHAZA : L’entité sioniste poursuit sa furie meurtrière

GHAZA : L’entité sioniste poursuit sa furie meurtrière

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Depuis l’aube de ce dimanche, la bande de Ghaza vit l’une des journées les plus sanglantes depuis le début de la guerre génocidaire déclenchée par Israël le 7 octobre 2023.
Les bombardements, qualifiés par des témoins et des médecins comme les plus violents jamais enregistrés, ont transformé des quartiers entiers en champs de ruines, tandis que la famine continue de décimer une population déjà affaiblie par deux années de siège implacable. L’escalade militaire sioniste et ses conséquences humanitaires confirment, selon de nombreux experts, qu’il s’agit bien d’un génocide en cours.
Les explosions ont retenti dans tous les secteurs de Ghaza. L’artillerie lourde et l’aviation israélienne ont frappé simultanément Ghaza-ville, Deïr al-Balah, Khan Younès et Rafah, ne laissant aucun refuge à la population. Selon les premières estimations, plus de 45 Palestiniens ont été martyrisés hier, tandis que des dizaines d’autres sont encore piégés sous les gravats. Parmi les cibles visées, plusieurs infrastructures civiles symboliques : la tour Al-Kawthar et la tour Mahna dans le quartier de Tel al-Hawa, des écoles transformées en refuges, ainsi que l’église orthodoxe grecque et une école attenante, toutes deux réduites en poussière. Les frappes ont touché également des quartiers densément peuplés tels qu’al-Zeitoun, al-Rimal et al-Shujaïya. Dans le centre, une frappe sur une tente de déplacés à Deir al-Balah a fait six martyrs, dont plusieurs femmes et enfants. Plus au sud, à Khan Younès et Rafah, l’armée d’occupation a frappé des zones résidentielles et même des files d’attente de civils venus chercher de l’aide alimentaire, provoquant un massacre supplémentaire. Les hôpitaux, déjà saturés, sont submergés par l’afflux continu de blessés. Le centre médical al-Quds a recensé 12 martyrs et 77 blessés rien que dans la matinée, tandis que l’hôpital al-Shifa et d’autres établissements rapportent des chiffres similaires. Les secouristes, pris eux-mêmes pour cibles, peinent à intervenir dans les zones sinistrées.

Une stratégie de destruction totale
Ces attaques ne sont pas isolées : elles s’inscrivent dans une logique de guerre totale contre les civils. En moins de 48 heures, au moins 18 immeubles résidentiels ont été rasés, trois écoles abritant des milliers de déplacés ont été détruites, et des infrastructures vitales comme les réseaux d’eau et d’électricité ont été ciblées. L’ampleur des destructions s’ajoute à une stratégie clairement assumée par les dirigeants israéliens : rendre Ghaza inhabitable pour forcer ses habitants à l’exode. Des experts en droit international rappellent que ce type de politique, qui associe bombardements massifs, déplacements forcés et privation de nourriture, correspond aux critères juridiques de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.

La famine, arme silencieuse du génocide
En parallèle des bombardements, la famine continue de frapper les Palestiniens de Ghaza. Selon le ministère de la Santé, 422 personnes, dont 145 enfants, sont mortes de malnutrition depuis octobre 2023. Rien que ces dernières 24 heures, deux nouveaux décès ont été enregistrés. Les chiffres sont glaçants : 2 494 Palestiniens ont trouvé la mort en tentant de se procurer de la nourriture, victimes de tirs israéliens visant les zones de distribution d’aide. Les images de corps étendus près de camions humanitaires ou de sacs de farine ensanglantés illustrent une politique délibérée de famine organisée. Les organisations humanitaires internationales confirment qu’Israël bloque systématiquement les points de passage, empêchant l’entrée de vivres et de médicaments. Des dizaines de convois sont immobilisés aux frontières, malgré les appels pressants de l’ONU et des ONG. L’ONU elle-même reconnaît que la bande de Ghaza est confrontée à une famine « sans précédent dans l’histoire moderne », tandis que des responsables humanitaires accusent ouvertement Israël d’utiliser la faim comme « instrument de guerre et de soumission collective ».

Un bilan accablant
Le nombre de victimes depuis le 7 octobre 2023 atteint désormais 64 871 martyrs et 164 610 blessés, selon des chiffres officiels. La majorité sont des femmes et des enfants. Les destructions massives, l’effondrement des hôpitaux et l’absence d’eau potable aggravent encore le bilan sanitaire. Les secouristes, souvent dépourvus de moyens, doivent travailler à mains nues pour extraire des corps des décombres. Beaucoup d’entre eux sont tués dans l’exercice de leur mission, ce qui alourdit encore l’hécatombe.

La résistance dénonce un nettoyage ethnique
Dans un communiqué, la résistance palestinienne a dénoncé une politique de « purification ethnique » visant à vider Ghaza de ses habitants. Elle accuse Israël de pratiquer une terreur systématique dépassant « la barbarie nazie » par son intensité et sa cruauté. Le mouvement appelle les peuples du monde à descendre dans les rues pour exiger la fin du génocide et interpelle la communauté internationale, en particulier les pays arabes et musulmans, afin qu’ils agissent de toute urgence pour sauver ce qui reste de Ghaza. La responsabilité des États-Unis est également pointée du doigt. La résistance accuse Washington de fournir à Israël une couverture politique et militaire totale, permettant à l’entité sioniste de poursuivre ses crimes en toute impunité.

L’escalade d’une guerre génocidaire
Ce week-end marque un tournant : la destruction délibérée d’écoles, d’églises, d’immeubles résidentiels et de centres médicaux souligne une escalade meurtrière visant à anéantir toute forme de vie à Ghaza. Les experts internationaux parlent désormais d’une stratégie de « déportation forcée » et de « dépouillement total » du peuple palestinien. Le parallèle avec d’autres crimes historiques contre l’humanité est de plus en plus souligné. Plusieurs juristes estiment que la guerre en cours remplit tous les critères du crime de génocide, non seulement par l’ampleur des massacres, mais aussi par la combinaison de moyens utilisés : bombardements massifs, famine, privation d’eau, destruction des infrastructures de santé et déplacements forcés.

La communauté internationale paralysée
Malgré les preuves accablantes, la communauté internationale reste largement impuissante. Les résolutions de l’ONU sont bloquées par le veto américain, tandis que les capitales européennes se contentent de déclarations timorées. Sur le terrain, les Palestiniens n’ont plus aucun espace sûr. Les familles déplacées, contraintes de se réfugier tour à tour dans des écoles, des tentes ou des églises, voient ces abris détruits un par un. La population vit dans la terreur permanente, entre le fracas des bombardements et l’ombre de la famine. En moins de deux ans, l’occupant sioniste a tué plus de 64 000 Palestiniens, affamé des centaines de milliers d’autres et rasé une grande partie des infrastructures civiles de Ghaza. Les bombardements de ce dimanche, d’une intensité inédite, s’ajoutent à un siège implacable qui transforme la bande côtière en tombeau à ciel ouvert. La famine, les massacres, les destructions systématiques et le déplacement forcé de centaines de milliers d’habitants composent un tableau que les juristes, les ONG et de nombreux États n’hésitent plus à qualifier de génocide. Tandis que le sang coule à Ghaza, les appels à la solidarité se multiplient. Mais face au soutien occidental à l’entité sioniste, la question demeure : qui sauvera un peuple condamné à disparaître sous les bombes et la faim, dans l’indifférence des puissants ?
M. Seghilani

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