Accueil À LA UNE GESTION ET ORGANISATION DES HÔPITAUX : Les services d’urgence seront numérisés

GESTION ET ORGANISATION DES HÔPITAUX : Les services d’urgence seront numérisés

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Le Directeur des systèmes d’information et de l’informatique au ministère de la Santé, Mouhoub Messaoudi, a annoncé la création d’une plateforme numérique dédiée à la gestion et à l’organisation de l’ensemble des services des urgences médicales au niveau national.
Dans son exposé, présenté lors d’une rencontre sur «la numérisation, les urgences médicales et la vaccination contre la diphtérie», en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, Messaoudi a fait état de la création d’ «une plateforme numérique dédiée à la gestion et à l’organisation de l’ensemble des services des urgences et des salles d’attente au niveau national, et ce dans le cadre du processus de transformation numérique engagé dans le secteur de la Santé en Algérie». «Dans une première étape, il sera procédé, à travers cette plateforme, à l’organisation des files d’attentes et au classement des patients selon le degré de gravité des cas, outre la numérisation du parcours du patient au sein de ces services», selon le même responsable, soulignant que «le médecin peut demander un bilan ou un acte médical par voie électronique, et recevoir les résultats via cette plateforme, outre la possibilité de numériser les prescriptions et ordonnances médicales», tandis que la seconde étape concerne «l’utilisation du dossier médical électronique au sein des services de santé». À cet effet, Messaoudi a fait état de «l’élaboration et de la mise en place d’un système au niveau de la majorité des établissements de santé, parallèlement au lancement des projets de réalisation du réseau (LAN), en vue de relier tous les services de santé dans chaque établissement de santé». Il a, dans ce sens, évoqué «la programmation de sessions de formation hebdomadaires sur l’utilisation du dossier médical électronique sur la plateforme (zoom), et l’accompagnement de tous les établissements de santé pour la mise en service du système». Pour s’adapter aux nouvelles plateformes numériques mises en place dans le secteur, «un forum et un espace numérique seront mis à la disposition de l’ensemble des personnels de la santé, pour interagir et échanger les expertises et les propositions en vue de développer ces plateformes »; précise le même responsable.

Renforcer la transparence et faciliter l’accès aux informations
La transformation numérique du secteur de la Santé en Algérie vise à «renforcer la transparence, à faciliter l’accès aux informations et à améliorer la qualité des services fournis aux citoyens», a-t-il fait savoir. Dans cette optique, la numérisation de l’administration centrale a pour objectifs d’«améliorer la gestion des ressources sanitaires, de renforcer le contrôle des établissements sanitaires et d’assurer une base de données à même de contribuer à la prise de décisions judicieuses et rapides », a-t-il précisé. À cet égard, Messaoudi a fait état de «40 plateformes numériques du secteur hébergées dans des serveurs au niveau d’un data center moderne au ministère de la Santé, permettant la gestion à distance des rendez-vous et du parcours du patient à l’intérieur de l’hôpital, des polycliniques et des urgences médicales et la numérisation des rendez-vous de la radiothérapie, de la vaccination et d’autres services». Messaoudi a également souligné «la poursuite de la mise en place progressive de nouvelles plateformes».

Une plateforme pour gérer les archives à la fin 2024
Le même responsable a annoncé le lancement, avant la fin de l’année, d’une plateforme pour la gestion des archives administratives et médicales au niveau central et au niveau des établissements de santé, sachant que le projet, pilote mené à l’hôpital Mustapha Pacha pour la mise en service de cette plateforme, est une expérience réussie. Concernant la cyber-sécurité des informations médicales en Algérie, le responsable a affirmé qu’ «une batterie de mesures préventives a été prise dont l’hébergement de l’ensemble des plateformes dans des serveurs internes au niveau du Data center du ministère et la coordination avec les différents services spécialisés pour la protection des systèmes informatiques du secteur ».
Sarah O.

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